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Stassen a demandé une contre-expertise

  • Le troisième ligne du Stade français Hendré Stassen se retrouve au cœur d’une histoire de dopage.
    Le troisième ligne du Stade français Hendré Stassen se retrouve au cœur d’une histoire de dopage. Icon Sport
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Épinglé par l’Agence française de lutte contre le dopage quelques jours après avoir été au cœur d’un fait divers en Afrique du Sud, le Parisien Hendré Stassen, qui vient de demander une contre-expertise, risque gros.

Vendredi matin, le Stade français annonçait via un communiqué de presse que son flanker sud-africain Hendré Stassen (21 ans, 2m et 121 kg) était suspendu à titre provisoire par l’Agence française de lutte contre le dopage à la suite d’un contrôle inopiné effectué lors du match Montpellier - Stade français, le 19 mai dernier.

Après avoir reçu le courrier de l’AFLD à son domicile parisien mercredi midi, le troisième ligne sud-africain avait donc prévenu sur le champ ses dirigeants, lesquels avaient rapidement fait le choix de la transparence dans ce dossier épineux. Le produit incriminé ? Il n’était pas mentionné par la lettre en question, celle-ci stipulant simplement "un résultat anormal".

Deuxième affaire en une semaine

Peu après avoir livré leur communiqué de presse, les dirigeants du Stade français ont également demandé une contre-expertise, soit à ce qu’un deuxième échantillon sanguin du joueur soit analysé par un laboratoire parisien indépendant. Le résultat est attendu dans les jours à venir et s’il confirmait le verdict de l’Agence française de lutte contre le dopage, les caciques du club parisien se sépareraient probablement de ce jeune flanker, anonyme à son arrivée dans la capitale l’an passé et auteur d’une très belle première saison sous le maillot rose.

Pour mémoire, Hendré Stassen avait été quelques jours plus tôt au centre d’un autre scandale : après avoir agressé un homme à la sortie d’une boîte de nuit de Pretoria, il avait échappé à un procès au pénal après avoir concilié avec la victime. Si les dirigeants du Stade français avaient décidé de passer l’éponge sur la première "affaire Stassen", tout porte à croire que le contrat du Sud-Africain ne survivrait pas à une incartade aussi grave que celle d’un contrôle positif, dans la mesure où elle était confirmée.

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