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Aurillac : Jumpin’ Jack flash

Par Jean-Marc AUTHIE
  • Jack McPhee Jack McPhee
    Jack McPhee
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Arrivé l’été 2012 en provenance de North Harbor, le Néo-Zélandais s’est imposé rapidement comme l’un des meilleurs à son poste.

Depuis son arrivée durant l’été 2012, Jack McPhee fait très peu parler de lui. C’est l’un de ses traits de caractère : il n’aime pas parler de lui. Jack est un homme simple, heureux de vivre, qui privilégie le collectif à l’individualisme. Reconnu par le championnat comme l’un des meilleurs à son poste, Jack McPhee, 32 ans, a donc lâché sa Nouvelle-Zélande natale voici sept ans "pour tenter une expérience à l’étranger."

Pas d’idée bien précise, juste découvrir un autre monde, une autre culture à travers le rugby. "En fait, c’est très bizarre. C’est Jeremy (Davidson, entraîneur de Brive aujourd’hui) qui m’a écrit sur Facebook pour savoir si cela m’intéressait de venir jouer en France. Et j’ai dit oui". Il ne connaît pas Davidson, c’est juste "un joueur avec qui j’ai joué en Nouvelle-Zélande qui connaissait Jeremy..." et voilà comment le grand rouquin de 1,88m pour 92 kg débarque dans le Cantal. "J’étais vraiment excité à l’idée de ce nouveau challenge car cela faisait six ans que j’évoluais au même niveau en Nouvelle-Zélande. Et comme je n’avançais pas, du coup, j’étais content d’aller voir ailleurs."

"Ici on aime jouer"

Tout Aurillac se rappelle de cet inconnu venu de nulle part... Comme de son premier match amical et ce feu follet à l’arrière qui, comme on dit vulgairement, "pue le rugby", relance tous les ballons, s’éclate sous les chandelles et n’hésite à mettre le nez dans le gazon. Une vraie pépite. L’intégration est rapide. Il apprend le français, se fait des potes avec le rugby et comble du comble, savoure un environnement où la nature est prédominante, apprécie les gens "plutôt calmes" et surtout "la truffade que j’adore". Que du bonheur !

À Aurillac, Jack se plaît "car ici on aime jouer alors que d’autres équipes ne jouent que le rugby des avants avec le 9 ou le 10 qui ne font que taper." D’un autre côté, il reconnaît aussi que "le temps ici nous empêche parfois de jouer. Quand il neige entre novembre et février c’est un peu plus difficile", rigole-t-il. Côté santé, rien à signaler sauf il y a deux ans et des protocoles commotions un peu trop à répétitions. "Cela fait partie du rugby. Il faut toujours faire attention bien sûr, mais depuis ces épisodes, je vais très bien, ma tête va bien. Moi je ne m’inquiète pas, en revanche, si tu parles avec ma copine et ma mère, elles vont tenir un discours différent. Et je ne te parle même pas de ma grand-mère", lâche-t-il, toujours avec le sourire aux lèvres. Car Jack McPhee est bien dans le Cantal "et avec ma copine qui est d’ici en plus. Mon avenir, je le vois à Aurillac pour l’instant. Après on ne sait jamais." Il discute en ce moment même avec le président Millette. 

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