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Hirèche : « Si tu parviens à marquer ton territoire d’entrée… »

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    Said Hireche (Brive) Icon Sport
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Marqué par la relégation en pro D2 il y a quinze mois, le patron du vestiaire corrézien s’était promis de ramener le club dans l’élite, là où il devait être. Aujourd’hui, il entend être digne de ce privilège.

Midi Olympique : Que vous inspire ce retour en Top 14 ?

Saïd Hirèche : Depuis des mois, c’est positif. Malgré des défaites à l’extérieur, l’équipe est restée invaincue à domicile. Après le revers en finale, elle s’est remobilisée pour s’offrir l’accession. Les vacances ont été courtes mais il y a de l’excitation, des sourires et le plaisir de se retrouver. Du soulagement aussi pour ceux présents lors de la descente. La balance s’équilibre même si on aurait préféré ne pas le vivre.

 

Craigniez-vous de ne plus jouer en Top 14 ?

S.H. : Après la relégation, je me suis dit que c’était peut-être la dernière fois, d’autant que l’ultime journée a eu lieu à Paris, où j’avais connu mon premier match de Top 14. L’ambition était de remonter. Je ne savais pas si ça se ferait la saison passée, ou la suivante… Comme toute l’équipe et la ville, je suis heureux d’y retourner, c’est un immense défi. Ça fait peur en voyant les effectifs, les structures, les budgets. On sera tout petits mais on a su montrer par le passé, comme Agen, que faire bonne figure est possible. On va essayer de s’en inspirer pour laisser Brive à ce niveau. En Pro D2 ou Top 14, il ne fait qu’augmenter. C’est impressionnant sur la vitesse, les impacts, le temps de jeu mais la clé est de bien démarrer. Commencer par deux revers à la maison motive les adversaires à venir chez toi pour gagner, ce qu’il nous est arrivé la saison de la relégation. Mais si tu parviens à marquer ton territoire d’entrée, tu pars sur de bonnes bases.

Même si, l’an dernier, il y avait eu 35 % de victoires à l’extérieur en Top 14…

S.H. : Comme d’autres, on sent un vrai soutien quand on joue chez nous. Je suis là depuis 2012 et jouer à la maison, c’est particulier ici. Mais la saison dernière fut folle sur ce plan avec Perpignan qui a gagné à Montpellier ou Toulon à Castres alors qu’il n’y avait rien à jouer. Un match reste un match.

 

Quelle sera votre force ?

S.H. : Le groupe et le staff n’ont pas été totalement chamboulés. On peut s’appuyer là-dessus, surfer sur la dynamique de la saison passée avec un gros soutien du public. Il faut être conscient de disputer une des plus belles compétitions de sport collectif, au prix de onze mois d’efforts l’an passé. C’est un privilège, on affronte des champions du monde presque tous les week-ends. On doit être à la hauteur du Top 14, de l’histoire qu’on porte ici, et faire honneur à ce maillot.

 

Vous côtoyiez Didier Casadéï depuis 2012. Que vous inspire son départ ?

S.H. : À chaque changement, ça fait toujours bizarre. C’est ma huitième saison ici, j’en ai fait sept avec "Casa". Je le voyais au quotidien, je suis arrivé grâce à lui et Nico (Godignon, N.D.L.R.). Je n’ai pas à commenter les conditions de son départ. Marc (Dal Maso) va apporter sa pierre à l’édifice. Par rapport à ses expériences, nous sommes dans l’attente et l’envie de voir sa façon de travailler. Ce sera peut-être plus dans le détail, encore plus dur, en tout cas différent. Il a eu de beaux résultats avec Mont-de-Marsan ou le Japon et il va amener de nouvelles choses. On a attaqué la partie technique, le placement des appuis ou les liaisons, et il a déjà changé des trucs. On doit s’adapter mais chacun est demandeur et attentif à ce qu’il dit.

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