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Ligne par ligne : Des placements et des paris à Brive

  • Thomas Laranjeira (Brive) contre Grenoble
    Thomas Laranjeira (Brive) contre Grenoble Icon Sport
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Arrières > S’il a fini ouvreur, Thomas Laranjeira a surtout été utilisé en numéro 15 l’an dernier. Leader et buteur, il est une assurance à un niveau qu’il connaît bien. L’Irlandais Rory Scholes, qui jouit d’une solide expérience après ses passages à l’Ulster, à Edimboug et au Connacht, a prouvé qu’il pouvait être un premier choix, grâce à un profil plutôt rassurant même si une blessure à une épaule va retarder sa préparation. Joris Jurand, arrivé de Montpellier en cours d’exercice passé, s’est imposé comme un magnifique relanceur. Son talent peut alimenter la concurrence.

Ailiers > La valeur sûre est Axel Muller. Blessé durant la première partie de la saison dernière, il était titulaire dès son retour et a marqué les esprits. Puissant et doté d’appuis remarquables, il devrait être une plus-valeur de cette équipe. Franck Romanet, qui retrouve le Top 14, sort aussi de mois convaincants. Touché à un genou, il pourrait manquer les premiers matchs mais va assurément compter. Comme le Fidjien Setareki Bituniyata qui, débarquant de Massy, est très attendu. L’éternel Guillaume Namy, qui n’a connu que le CABCL chez les professionnels, apportera sa connaissance du haut niveau. Eneriko Buliruarua, qui évoluait essentiellement avec les Espoirs de Toulon, fait office de pari mais veut étonner. Le jeune Aaron Grandidier cherchera à progresser quand Scholes, Jurand ou Galala peuvent dépanner.

Centres > Stuart Olding est l’homme fort de l’effectif. Irrésistible en Pro D2, il est l’animateur et le régulateur de la ligne d’attaque et peut aussi s’affirmer comme l’ouvreur numéro un. Le CABCL a tenté un gros coup en attirant l’international écossais Alex Dunbar. Gêné par les blessures ces deux dernières années et encore amoindri par des douleurs aux ischios actuellement, il peut être redoutable s’il retrouve son meilleur niveau. Dans un style également puissant, Sevenaia Galala, très apprécié par le staff pour sa faculté à prendre le milieu de terrain, est une terreur pour les défenses adverses. Gravement touché au coude, Arnaud Mignardi sera de retour en octobre. Taulier du vestiaire et défenseur hors pair, il sera encore précieux. Le Sud-Africain Nico Lee, longtemps incontournable chez les Cheetahs, aussi. Il sera peut-être la belle surprise. Comme, à un degré moindre, Guillaume Galletier qui arrive de Montpellier pour passer un cap. Le jeune Alban Ramette tentera de grappiller du temps de jeu.

Ouvreurs > Jeremy Davidson peut ne prendre aucun risque en confiant le numéro 10 à Olding ou Laranjeira. Mais, surprenant l’an dernier, Enzo Hervé n’a cessé d’étoffer sa palette. Sera-t-il en mesure d’être incontournable en Top 14 ? C’est le challenge qui l’attend mais il sera davantage qu’un recours. Aussi, l’international géorgien Tedo Abzhandadze arrive avec un statut de futur grand. à seulement 20 ans, il a déjà montré de belles dispositions sur la scène internationale et ne demande qu’à franchir un palier.

Demi de mêlée > Le poste semble ouvert après le départ de Marques. Julien Blanc, après des expériences à Oyonnax, Béziers, Pau et à VII, revient dans son club formateur avec l’étiquette de dynamiseur. Comme l’international moins de 20 ans Quentin Delord qui ne réclame que sa chance. Vasil Lobzhanidze, derrière deux premières saisons de rôdage en Corrèze, s’est affirmé ces derniers mois et peut devenir un patron. David Delarue, étonnant jusque-là, va poursuivre son apprentissage. Tous ont une carte à jouer.

Numéros 8 > So’otala Fa’aoso et Otar Giorgadze se sont partagés le poste avec succès l’an passé. L’un entamait le travail, l’autre le finissait. Tous deux perforants et physiques, ils ont constamment su mettre leur formation dans l’avancée. Leur défi est d’en faire de même à l’étage supérieur. Brive s’est aussi offert Kitione Kamikamica, en provenance de Vannes, qui a impressionné par son abattage et sa puissance. Il peut également être décalé sur l’aile de la troisième ligne.

Troisième ligne aile > Saïd Hirèche est indéboulonnable. Capitaine exemplaire, il est un plaqueur exceptionnel et un gratteur de premier rang. Blessé jusqu’en janvier, Retief Marais est la valeur montante. Très doué, il retrouvera naturellement sa place dans la rotation. Mathieu Voisin, au profil complet, est aussi un gage d’assurance. Peu utilisé dans un secteur fourni puis touché à un genou l’an passé, Steevy Cerqueira doit relever la tête à son retour. Peniami Narisia reste un grand espoir du poste et peut éclater. Le Géorgien Irakli Tskhadadze arrive sans grosse référence mais voudra tirer son épingle du jeu, comme Esteban Abadie, qui débarque du Racing.

Deuxième ligne > La concurrence sera rude. Peet Marais part avec une longueur d’avance, tant ses qualités dans les zones de combat et sa science des rucks sont un atout. L’expérience et la maîtrise des airs de Johan Snyman en font aussi un sacré client pour le Top 14. Moins utilisé l’an passé à Exeter, Mitch Lees a longtemps été un cadre du club anglais et vient pour apporter son savoir-faire, autant que ses aptitudes sur les phases de conquête. Dans un registre puissant et lourd, Jan Uys fut une des grosses et belles surprises de la fin de saison dernière. Richard Fourcade demeure intéressant même s’il part plus loin dans la hérarchie, à l’image de Victor Lebas qui peut s’avérer précieux.

Piliers > à gauche, la bataille sera belle entre notamment Karlen Asieshvili, véritable valeur sûre en mêlée fermée et dans le jeu courant, et Simon-Pierre Chauvac qui a pris de l’épaisseur dans le groupe l’an passé. Tout droit venu des Saracens où il a beaucoup appris, l’Anglais Hayden Thompson-Stringer pourrait s’inviter dans la danse. À droite, le vécu de James Johnston sera déterminant, mais il faudra aussi compter sur Cody Thomas ou Soso Bekoshvili qui ont toujours répondu présent quand l’encadrement a fait appel à eux. Le Fidjien Mesake Doge et le jeune Géorgien Luka Japaridze sont des paris tentés par le staff, mais auront leur mot à dire.

Talonneurs > François Da Ros fait figure de papa de la première ligne. Influent dans le groupe et toujours aussi redoutable en mêlée, il sera une garantie dans l’élite. Surtout qu’avec Thomas Acquier, il a son parfait pendant, lui qui est capable de dynamiser le jeu grâce à une activité débordante. En attandant l’arrivée d’un autre talonneur reconnu, les jeunes Vano Karkadze et Axel Benjamin pourraient trouver du temps de jeu et préparer l’avenir.

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