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Ligne par ligne : Trouver le bon équilibre à Aurillac

Par Jean-Marc AUTHIE
Publié le
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Arrières > Jack McPhee est toujours le titulaire indiscutable au poste. Visiblement, il semble en avoir terminé avec ses soucis de santé et le Néo-Zélandais aura repris des couleurs l’an dernier avec des relances efficaces et un jeu long au pied qui reste exceptionnel. Thomas Salles et le Sud-Africain AJ Coertzen auront assuré l’intérim quand le boss n’était pas là. Mais comme ces deux-là ont montré des aptitudes à d’autres postes, le Stade est allé chercher un vrai arrière de métier en la personne de Gauthier Minguillon qui arrive de Valence d’Agen et qui devra saisir sa chance.

Ailiers > Jone Waqaliva s’en est allé en n’ayant quasiment pas joué de la saison. Ceci étant, cela aura permis l’émergence de Thomas Salles à ce poste. Une belle surprise d’ailleurs pour cet arrière de formation qui a fait valoir, le moment venu, de belles aptitudes balle en main et dans le duel. De l’autre côté, l’enthousiasme et l’expérience d’Albert Valentin aura permis au Néo-Calédonien de retrouver un poste de titulaire indiscutable, aussi performant sur le plan défensif qu’offensif. Sur la saison, les passages aux postes de Yann Lohore et Pierre Gaveau ne seront pas passés inaperçus non plus, proposant une alternative intéressante, tout comme AJ Coertzen qui peut assurer la pige.

Centres > Blessé l’an dernier, Merab Sharikadze, capitaine de la Géorgie, manquera cette fois le début de saison en raison de la Coupe du Monde. Bastien Colliat s’est retrouvé sous les projecteurs. Auteur d’une grosse préparation et d’un superbe début de saison, il a vu tour à tour débarquer le Sud-africain AJ Coertzen, puis le Néo-zélandais Rhema Sagote qui ont montré de très belles choses et ce, dans des registres très différents. Fourni à ce poste, le Stade aurillacois pourra encore compter sur la puissance de Jean-Philippe Cassan, la vista de Thomas Dubourdeau. Il ne faut pas oublier Anzize Saïd-Omar dont l’explosivité peut être un atout à condition de bien la maîtriser. À noter que le jeune Arthur Gach peut lui aussi prétendre à jouer cette année.

Ouvreurs > Joris Segonds a confirmé l’an dernier tous les espoirs fondés sur lui. Parti au Stade français, Aurillac va donc devoir composer pour assurer la suite. Le Sud-africain Pieter-Stein de Wet a déjà montré quelques aptitudes au poste, mais le Stade est allé à la pêche pour étoffer le poste avec les arrivées d’un autre sud-africain, Niel Marais, formé aux Cheetahs, mais qui sort d’une pige au Japon avec les Yamaha Jubilo ; Anderson Niesen sera lui aussi sur le coup. Finaliste malheureux du trophée Jean-Prat avec Valence Romans Drôme rugby, il aura lui aussi sa carte à jouer. Aurillac ne manque pas d’alternative au poste puisque Jack McPhee et Thomas Dubourdeau peuvent dépanner.

Demi de mêlée > Capitaine et titulaire du poste depuis près de 10 ans, Paul Boisset sera encore à la manœuvre cette saison. S’il s’est refait la cerise sur l’animation, l’Aurillacois reste cependant l’un des meilleurs gratteurs de ballon de la Pro D2, redoutable et redouté sur les rucks. Hugo Bouyssou aura été sa doublure sur quasi toute la saison, prenant au passage encore de l’expérience, mais il doit plus s’affirmer. Le jeune Bernard Reggiardo a lui aussi montré le bout de son nez. Si ses progrès se confirment, il pourra prétendre certainement à plus de temps de jeu cette saison.

Numéros 8 > On a vu que lui toute la saison. Le sud-africain Shaun Adendorff déborde d’enthousiasme, parfois trop même, dans l’effort, l’engagement et l’agressivité. Plaqueur et joueur explosif, il devrait être encore déterminant. Pour autant, et malgré le départ de Flavien Nouhaillaguet, Kevin Lebreton aura été lui aussi la belle surprise de la saison. Inattendu à ce poste-là, il a fait preuve également de grosses vertus dans le combat et le jeu. Et quand on sait que Latuka Maïtuku peut facilement assurer au poste, Aurillac peut voir venir, d’autant que le jeune international géorgien Beka Saginadze peut sans problème postuler.

Troisième ligne aile > Il va encore y avoir du monde pour ce poste. Et du profil en tout genre. Annoncé comme prétendant la saison dernière, le jeune international géorgien Giorgi Tsutskiridze a confirmé avec une rage incroyable. Un vrai guerrier qui a su composer avec la puissance et la sérénité de Latuka Maïtuku, ou encore le punch de Marius Vialle. Même s’il a eu moins de temps de jeu l’an dernier, Aurillac peut toujours compter sur son capitaine de touche Pierre Roussel. Il sera intéressant également de (re) voir Beka Saginadze qui peut aussi couvrir les ailes ou encore le jeune australien Reece Hewat.

Deuxième ligne > Baptiste Hézard reste une base solide. Avec Adrien Corbex, ils ont assuré l’essentiel de la saison apportant même une large contribution à la bonne tenue de la touche. Sur le tard, le public aurillacois aura aussi fait la connaissance d’Andries "Peet" Van der Walt dont on louait la puissance. Si son genou le laisse tranquille, le Sud-Africain pourrait être la grosse côte de l’année. Vu sur la saison, Pierre Algans aura aussi sa carte à jouer… Tout comme Pierre Roussel qui a fait le job à chaque que le staff lui a demandé de descendre d’un cran. Mais Aurillac est aussi allé chercher Jérôme Dufour du côté d’Albi. Il pourrait lui aussi s’imposer à ce poste.

Piliers > Les Aurillacois ont perdu Anthony Alvès, parti à Grenoble et n’ont pas conservé Lotu Taukeiaho. Pour autant, ils vont pouvoir s’appuyer sur la détermination de Youssef Amrouni et Julius Nostadt. Restent à eux de confirmer leur potentiel, tout comme Lucas Seyrolle, dont tout le monde se souvient du défi gagnant relevé face à l’international Demba Bamba, ou encore le moldave Cristian Ojovan qui a marqué des points. La bonne nouvelle, c’est le retour aux affaires de Grégory Fabro qui n’attend que du temps de jeu. Mais attention car on a renforcé à droite à l’intersaison avec des prétentions certaines pour les Géorgiens Giorgi Kartvelishvili et Jemal Shatirishvili, voire Killian Marie en provenance de Blagnac.

Talonneurs > C’est peut-être encore le point noir côté aurillacois… Même s’il y a du mieux côté lancer. Pour autant, Adrian Smith a bien rempli son rôle, faisant preuve d’ambition dans le jeu. Derrière Pierre Rude aura été une doublure convaincante, mais peut encore faire mieux sachant que Benoît Rieu et Kevin Savea ont également évolué au poste.

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