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L'actualité du XV de France : ouf, c’est off !

  • Les Bleus vont pouvoir profiter de quelques jours de repos après des séances très difficiles. Photo Icon Sport
    Les Bleus vont pouvoir profiter de quelques jours de repos après des séances très difficiles. Photo Icon Sport
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Après avoir sué sang et eau, reçu des bombes lacrymogènes de la part du GIGN et vécu à un rythme quasi monastique pendant un mois, les Bleus bénéficient de cinq jours de repos bien mérité auprès de leur famille. Avant de jeter les bases d’un véritable esprit d’équipe ? C’est ce qu’il semblerait...

Trois jours "noirs". C’est par ces mots que le staff du XV de France avait présenté à ses joueurs l’intensité de l’enchaînement des trois séances qui les attendaient lundi, mardi et mercredi à Monaco. Trois jours qui constituaient, en réalité, le pic de ce premier mois de préparation, avant une fin de semaine plus calme, marquée par une petite soirée de convivialité mercredi soir dans l’enceinte de l’hôtel Marriott’s, et avant une randonnée sur les hauteurs de Monaco que les joueurs attendaient sans inquiétude particulière. "Je ne sais pas ce qui nous attend en fin de semaine en montagne, souiriat le troisième ligne du Racing Wenceslas Lauret. Mais, en comparaison à ce qu’on subit sur le terrain tous les jours ou ce que nous ont fait vivre les gars du GIGN, ça ne peut être qu’une promenade de santé…" Il est vrai que, la semaine précédente, les Tricolores avaient copieusement "chargé" chez les militaires. Car si leur staff avait expressément demandé un programme "tranquille", les Bleus ont rapidement déchanté, constatant que la notion de tranquillité n’était pas la même pour un rugbyman que pour un gendarme… Parcours du combattant en footing, traversée d’un marais avec transport de brancards, et même une curieuse aventure dans les sous-sols, où ils ont reçu du gaz lacrymogènes dans les yeux sous le bruit des coups de feu : rien n’a été épargné aux Bleus lors de cette journée, obligeant même le staff à alléger son programme les deux jours suivants...

L’enfer du GIGN

Tout ce préambule pourquoi, au juste ? Simplement pour expliquer qu’après une dernière descente en tyrolienne après leur nuit en altitude et un ultime repas pris en commun vendredi, les Tricolores pouvaient légitiment accueillir leurs cinq jours de repos comme une récompense, pour ne pas dire une bénédiction. Car même si les installations du CNR ou du stade Louis-II se veulent au-dessus de tout soupçon, même si le soleil fut - parfois trop - au rendez-vous et même si, selon l’expression consacrée, "le groupe vit bien", on ne vit pas pendant un mois à un rythme quasi monastique (lever aux aurores pour trois entraînements le matin, un l’après-midi, quelques soins et au lit) sans avoir un légitime besoin de s’aérer l’esprit. Et avoir un autre centre d’intérêt en fin d’après-midi que l’arrivée du tour de France, quand bien même le spectacle de cette année était exceptionnel… "On essaie d’organiser quelques petites choses, d’avoir une vraie vie de groupe. Mais à ce stade de la préparation ce n’est pas évident de trouver du temps libre, rigolait en conférence de presse le trois-quarts centre Sofiane Guitoune, DJ officiel de l’équipe en compagnie de Dany Priso, à l’enceinte portative presque toujours vissée autour du cou. Même si le staff essaie de nous ménager quelques plages…"

Groupe Whatsapp et pêche à la ligne

Pas la panacée, donc, ainsi que vous l’aurez lu entre les lignes. Logique, forcément logique, l’urgence étant davantage au travail physique qu’à la bonne ambiance… Des notions qui entreront en jeu un peu plus tard, lorsque viendra le temps du rugby à proprement parler, et lorsque les joueurs auront le loisir de prendre davantage d’initiatives. Les seules notables se bornant, pour l’heure, à des escapades sur le port de Fontvieille pour des parties de pêche à la tombée de la nuit, et la création de groupes Whatsapp différents, pour communiquer entre joueurs… "Il y en a plein, souriait le taquin demi de mêlée Antoine Dupont. Un groupe d’infos pour tout le monde, un pour les conneries, un pour les avants, un pour les trois-quarts… Ce que je note, c’est que les anciens reprochent aux plus jeunes d’être trop souvent sur leur téléphone, mais qu’ils ne rechignent pas non plus à s’en servir..." En espérant que d’ici quelques semaines, les Bleus parviendront à concrétiser leurs intentions, aussi bien hors que sur le terrain. La réussite de l’un passant nécessairement pas l’autre, comme dans n’importe quelle équipe de rugby...

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