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Fall : « La préparation la plus dure de ma carrière »

Par Julien Louis
  • Top 14 - Benjamin Fall (Montpellier)
    Top 14 - Benjamin Fall (Montpellier) Icon Sport
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Revanchard, Benjamin Fall veut se relancer après avoir dû faire une croix sur son rêve de coupe du monde à cause d’une blessure.

Si vous deviez comparer cette préparation avec celles que vous avez connues dans le passé, où la situeriez-vous sur l’échelle de la souffrance ?

Franchement, c’est très difficile. C’est ma douzième préparation estivale et c’est la plus dure. On en parle d’ailleurs beaucoup avec les anciens et les jeunes. Elle est particulièrement exigeante. Et c’est primordial vu le jeu que l’on veut mettre en place. à savoir, beaucoup de mouvement et de déplacement, tout en conservant les grandes lignes de l’année dernière. Nous adhérons totalement avec le style de rugby proposé par les coachs car c’est celui qu’on recherche depuis tant d’années.

En quoi est-elle si exigeante ?

Au travers de tous les efforts livrés à 100 %, ciblés sur l’aérobie et la répétition des sprints, en y incluant aussi l’analyse intellectuelle des situations. Les entraîneurs cherchent désormais à nous pousser dans le rouge pour voir comment on réagit avec ballon sous la fatigue car c’est ce qu’on va rencontrer lors de nos trois matchs amicaux (Brive, le 2 août ; Agen le 9 et Toulon le 16, N.D.L.R.). Durant le stage à Tignes, on a beaucoup bossé, notamment en musculation, et il y aussi eu quelques activités de cohésion, comme une randonnée et une sortie vélo. C’était à la fois intense et marrant. Le groupe vit très bien, nous sommes sur la continuité de la fin de saison.

Montpellier aurait-il retenu les leçons du passé ?

On l’espère. Nous avons traversé une passe très difficile et ceux qui l’ont vécue auront à cœur de faire en sorte que cela ne se répète pas. Il faudra tout le temps se dire les choses, nous sommes prévenus. Pour l’instant, les coachs sont supers, savent être durs par moments et nous récompenser à d’autres. C’est positif. […] La stabilité au club sera aussi primordiale. Il y a eu beaucoup de changements par le passé et je pense que tout le monde a appris de ses erreurs. L’enjeu est de construire sur le long terme, même si on aimerait franchir une marche ou deux de plus dès cette année.

Comment abordez-vous votre sixième saison au club ?

J’ai mis un peu de temps à digérer ma blessure à un pied, qui m’a fait rater le wagon pour le Mondial. Le plus délicat a été d’accepter qu’elle arrive à ce moment-là. Maintenant, je la prends comme une nouvelle source de motivation pour me dépasser. Ma tête va bien, mon corps aussi et j’ai encore faim. […] On me dit souvent : "à chaque fois, on te croit mort et tu reviens au moment où on s’y attend le moins." Ne jamais abandonner fait partie de ma nature.

Quels sont vos objectifs ?

Jouer le maximum de matchs en restant toujours dans le collectif. Et je me prépare pour atteindre mon but. Je n’ai coupé qu’une semaine pendant les vacances avant de démarrer un programme progressif donné par les "prépas", et je ne regrette pas (sourire) ! J’essaye de bosser plus qualitativement que quantitativement et, surtout, d’écouter mon corps. Si je ressens le besoin de couper une journée pour me régénérer et repartir plus fort, je le fais. Mon seul but est d’être prêt pour la première journée de Top 14 à Castres. On a tous encore en tête la défaite face à eux chez nous en ouverture du championnat l’an dernier…

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