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Soyaux Angoulême : nouvelle ère

Par Dorian Bercheny
  • Pro D2 - En milieu de semaine, les Charentais ont effectué un stage commando auprès du 1er Régiment d’infanterie de marine, basé à Angoulême.
    Pro D2 - En milieu de semaine, les Charentais ont effectué un stage commando auprès du 1er Régiment d’infanterie de marine, basé à Angoulême. Photo 1er RIMA
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Avec l’arrivée d’un nouveau staff, Soyaux-Angoulême avance avec l’envie de bien faire et de séduire. Sans se focaliser sur un objectif comptable, tous sont unanimes sur le souhait de prendre et de donner du plaisir. Par un jeu bâti sur la vitesse.

À l’aube de cet exercice, le SA XV new-look se bâtit en coulisses depuis plusieurs semaines. Autour d’Adrien Buononato et de Mirco Bergamasco, le staff a appris à se connaître, les nouveaux joueurs découverts leur nouveau club. Pour Didier Pitcho, le président, l’aventure humaine est une donnée essentielle dans la vie d’un groupe : "On veut se faire plaisir, travailler dans la joie et la bonne humeur. L’objectif est de faire perdurer un bon état d’esprit." Pour le président, l’heure est à se projeter sur l’avenir autour de son nouvel entraîneur. Avoir enrôlé Adrien Buononato est une belle pioche. "C’est une fierté, je suis en phase avec ses valeurs. En tant qu’hommes, nous avons des objectifs communs. On va donc essayer de fédérer pour atteindre ces objectifs."

Neuvièmes l’an passé, les Charentais ont longtemps cru pouvoir glaner une place dans le top 6. Mais sur la fin d’exercice, ces derniers n’ont pas pu s’accrocher, terminant à la fois si proche et si loin d’un barrage. Pour ce nouvel exercice, Pitcho tient comme à son habitude à faire dans l’humilité, à ne pas s’enflammer : "Ce serait manquer d’humilité que de déclarer viser un top 6. L’objectif est de donner encore plus de plaisir aux gens, de jouer avec de l’envie. Les résultats viendront naturellement. Mais on voit très bien que beaucoup d’équipes ont fait un gros recrutement. Il y a, je pense, au moins huit à dix candidats à la qualification. Se maintenir dans les dix avec une bonne qualité de jeu sera bien. Il faut digérer notre ascension rapide."

Préserver la forteresse Chanzy

Dans son antre de stade Chanzy, Soyaux-Angoulême est craint depuis de longs mois. Aucune équipe ne peut se gargariser d’avoir connu une promenade de santé lors d’une rencontre en Charente. Pour Didier Pitcho, évoluer à domicile est toujours quelque chose de spécial : "Tu joues devant ta famille, tes amis, ton public. Mais que ce soit à la maison ou à l’extérieur, il faut s’aligner avec le même état d’esprit, l’envie de vaincre. La défaite n’est pas interdite mais elle doit obligatoirement se faire dans l’honneur." Souvent, le SA XV est passé proche de coups d’éclat à l’extérieur mais il a souvent manqué un petit quelque chose pour braquer la banque. "C’est très délicat de faire des coups en voyage, se justifie Didier Pictho. Les équipes se tiennent en un rien et toutes savent l’importance des rencontres à domicile. L’arbitrage est de plus en plus compétent, ce ne sont plus des matchs à l’ancienne avec du favoritisme. Il y a alors toujours moyen. Mais ça reste toujours un exploit de l’emporter à l’extérieur." Se tester en déplacement, le club charentais va pouvoir le faire rapidement. En effet, les Angoumoisins débuteront par deux déplacements, à Nevers puis à Montauban. "C’était un souhait", lance Didier Pitcho.

En coulisses, l’homme fort du SA XV a construit son effectif pour être le plus compétitif possible : "L’objectif du recrutement est de tenter de tirer l’effectif vers le haut. Il y a des réalités financières, un monde concurrentiel sur une typologie de joueurs. Il faut aussi jauger la mentalité et l’âme des mecs." Sur le papier, le recrutement semble intelligent, maniant amplement l’expérience et la fougue de la jeunesse. Si la période des transferts a été active Didier Pitcho a fait un premier constat prometteur : "Je sens que l’état d’esprit est bon, que les gars ont envie de vivre et de travailler ensemble. Tout le monde arrive avec la banane le matin, il faut que ça reste comme cela."

La métamorphose est amorcée. Désormais, il faudra être patient. "Ce n’est pas un projet d’une saison mais sur du plus long terme. Tout a changé, des horaires jusqu’aux casiers des mecs. C’est une nouvelle façon de travailler, de voir les choses. L’avenir nous dira si c’est la bonne", conclut l’homme fort des Canonniers.

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