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Bayonne - Stade français : Dans le grand bain

Par Midi Olympique
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Le grand saut pour les promus. D’entrée face à une formation du Top 14, le Stade français, suivi les deux autres semaines des réceptions de Pau et de Perpignan. L’heure du changement. Côté parisien, après une première victoire vendredi dernier face à Nevers, le Stade français enchaîne avec un deuxième match de préparation. Cette fois-ci, la marche sera probablement plus haute.

Une semaine après le stage à Getxo, près de Bilbao, qui leur avait permis de basculer dans le "tout rugby", les Bayonnais vont pouvoir se tester en opposition, même s’ils ont voulu, mais timidement, se mettre en configuration face aux espoirs lundi dernier. Revenus de vacances avec un cartable plein de promesses, le programme d’entretien physique préparé par Ludovic Loustau ayant été suivi à la lettre, ils ont vite renoué avec le jeu.

Mais ce stage sur les belles installations sportives basques a été aussi l’occasion à chacun de découvrir l’autre. Souder le groupe était dans les plans du staff. Les activités ont été variées même si le ballon a été le centre de toutes les attentions. Quoi de plus ludique et formateur que de s’initier aux "traineras", les traînières, ces embarcations de treize rameurs et un barreur à banc fixe dont la saison bat son plein. Très populaires au Pays basque, des deux côtés de la frontière, et sur toute la Côte cantabrique, elles exigent une entente et une coordination parfaites.

Face au Stade français, dans un match à tiers ou à quart-temps, la décision sera prise au dernier moment, l’Aviron effectuera le grand saut dans le Top 14. Nouveauté pour la majorité de l’effectif, environ 80 %, qui arrive tout droit de Pro D2. En effet, toutes les recrues ne seront pas encore sur le pont. Avec trois matchs de préparation programmés et un maximum de 33 joueurs sur la feuille de match, tous ne seront pas sollicités ce vendredi. D’abord, les sélectionnés pour le Coupe du monde, Taufa, Hingano, Van Jaarsveld, Van Lill, et ceux qui sont le moins avancés dans leur préparation. Mais le public de Jean-Dauger pourra découvrir les Afatia, Galarza, Luamanu, Gorin, Lamothe, Graaff. Tout l’effectif est sur le pont, excepté Edwin Maka, retenu chez lui au Tonga, pour des problèmes personnels, et les deux blessés de fin de saison, Guillaume Ducat et Benjamin Colet.

Plus solide, plus rapide

Ces deux dernières semaines auront été mises à profit pour mettre en place les repères collectifs, affiner le jeu à pratiquer. Éléments à mettre en pratique en match, ce soir. À découvrir aussi pour l’Aviron, le changement de monde. Mais déjà, les entraînements dévoilent certains comportements positifs. "On sent la différence avec la saison dernière, dévoile Joël Rey. C’est plus solide, plus rapide. C’est normal, les nouveaux impulsent le mouvement et tous les jeunes suivent, veulent montrer qu’ils sont au niveau."

Reste maintenant à appliquer la leçon face aux Parisiens. Mais, les deux équipes se rencontrant lors de la troisième journée de championnat, vont-elles réciter toutes leurs gammes ?

Paris, la carte jeune

Fraîchement promu en Pro D2, l’Aviron bayonnais devrait offrir une opposition bien plus consistante. "C’est une équipe qui a fait une très belle fin de saison et qui s’est bien renforcée, souligne l’entraîneur des avants Pieter De Villiers. De notre côté, nous avons fait le choix de profiter de ces matchs de préparation pour donner du temps de jeu à nos jeunes et permettre aux recrues de se fondre dans le collectif." Aussi plusieurs cadres seront encore laissés au repos. Un exemple ? Le deuxième ligne et capitaine Yohan Maestri ne sera pas sur la pelouse de Jean-Dauger. "Il ressent encore une petite gêne à son genou et nous préférons lui laisser le temps de bien se préparer ", argumente De Villiers.

En revanche, Julien Delbouis, sacré champion du monde des moins de 20 ans en juin dernier, devrait effectuer ses premiers pas cette saison avec le Stade français. Le troisième ligne sud-africain Willem Alberts aussi. Évidemment, les satisfactions du week-end dernier seront bien là pour défier le promu en Top 14. Adrien Lapègues, Charly Francoz, Ryan Chapuis ou encore Lester Etien, repositionné au centre face à Nevers, profiteront encore de l’occasion pour s’illustrer. "Ces matchs nous permettent de faire une revue d’effectif, explique l’ancien pilier du XV de France.

C’est une fenêtre pour tous les jeunes. À eux d’en profiter." En suivant, les Stadistes rejoindront directement Angoulême où un stage de cohésion est programmé. "Nous allons avec tous les nouveaux et les jeunes travailler sur la culture du club, détaille De Villiers. Nous avons prévu plusieurs activités hors rugby et des ateliers pour développer cette notion." Il ne sera alors plus qu’un seul match de préparation face à Aurillac avant de débuter la saison.

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