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Italie : Le chant du cygne

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    Italie, le chant du cygne LaPresse / Icon Sport
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Reversés dans la « poule de la mort » aux côtés des All Blacks et des Springboks, les Italiens auront besoin d’un véritable miracle pour atteindre les quarts de finale de la compétition. À l’heure où la participation des Transalpins au Tournoi des 6 Nations fait débat, le monde du rugby attend de voir cette nation progresser enfin.

L’année prochaine, cela fera vingt ans tout juste que l’Italie est entrée dans le gotha du rugby mondial en faisant ses premiers pas dans le sacro-saint Tournoi, qui, pour l’occasion, passait alors de cinq à six nations. C’était en 2000, c’était il y a presque vingt ans, c’était il y a une éternité.

Car depuis la Squadra azzura est engluée et ne progresse pas, ou plus. Après quelques coups d’éclats encourageants jusqu’au milieu de la décennie avec notamment des victoires face à l’équipe de France (2011, 2013) ou l’Afrique du Sud (2016), l’équipe managée par l’Irlandais Conor O’Shea ne parvient pas à devenir un candidat crédible pour une place d’honneur au sein du Tournoi des 6 Nations. Tous les ans, c’est la même rengaine et tous les ans ou presque, la cuillère de bois revient trôner à Rome.

Pour preuve, au printemps dernier encore, les coéquipiers de Sergio Parisse n’ont pu éviter la dernière place et ont enchaîné une quatrième cuillère de bois consécutive. À la lumière de ses performances récentes, dire que l’Italie n’est pas sereine au moment de s’envoler vers l’empire du Soleil-Levant est un euphémisme. La Squadra azzura s’avance vers le Mondial japonais écrasée par le doute car elle n’a même pas eu de chance au tirage, en étant catapultée dans la poule la plus relevée de la compétition, aux côtés notamment de la Nouvelle-Zélande - double championne du monde en titre, excusez du peu - et de l’Afrique du Sud. Avant même le début de la compétition, une qualification pour la deuxième phase paraît déjà être un objectif impossible à atteindre et c’est vraisemblablement sur leur comportement face à la Namibie et au Canada, deux équipes à sa portée que l’Italie sera jugée.

Franco Smith le 1er janvier

Pour le moment, le bilan de Conor O’Shea à la tête de la Squadra Azzura est bien terne. L’ancien arrière du XV d’Irlande n’a pas réussi à imposer sa patte britannique à ce pays latin, où le vivier de joueurs n’est pas extensible et dont la Fédération a fait le choix de se passer d’un vrai championnat domestique au profit de provinces engagées dans un championnat (la Ligue celte) pendant longtemps trop grand pour elles. Lueur d’espoir, la franchise de Trevise s’est qualifiée pour la première fois cette saison pour la phase finale de cette compétition. La Coupe du monde au Japon sera la dernière compétition de l’ère O’Shea pour l’Italie. La franchise des Cheetahs a en effet annoncé que son entraîneur Franco Smith prendra la tête de la Squadra azzura après le tournoi mondial. Conor O’Shea aura une ultime occasion de briller à la tête de la sélection italienne. L’Irlandais n’aura pas grand-chose à perdre. Est-ce dans cette position de condamnée que l’Italie sera dangereuse ? On aimerait le croire…

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