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Laborde, le successeur de Chavancy ?

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    Laborde, le successeur de Chavancy ?
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En provenance de Mont-de-Marsan, ce jeune joueur de 22 ans pourrait bien, à long terme, prendre la suite de Henry Chavancy.

Ce n’est peut-être pas le recrutement le plus clinquant du Racing mais sans doute le plus prometteur. Dorian Laborde, 22 ans, tout droit venu de Mont-de-Marsan (Pro D2), compte parmi ces joueurs que Laurent Labit, ancien entraîneur du club, suivait depuis déjà un petit moment. «Ça faisait deux ans que j’étais en contact avec le Racing, explique l’ancien Montois. Laurent m’appelait régulièrement. D’ailleurs, ça m’a vraiment fait chier qu’il s’en aille. C’est le coach qui me connaissait le mieux, qui m’appelait régulièrement, qui me faisait parfois des débriefings.» Un classique pour Labit qui avait, un an plus tôt, déniché Olivier Klemenczak à Dax. Avec une franche réussite. «L’exemple d’Olivier m’a convaincu, raconte Laborde. Surtout que j’ai déjà joué avec lui chez les jeunes en équipes des Landes ou en sélection d’Aquitaine.»

Avant de quitter le Racing pour rejoindre le XV de France, Laurent Labit se disait confiant quant à la réussite de ce jeune centre polyvalent : «à chaque fois que je regardais les matchs de Mont-de-Marsan, je voyais sa qualité de porter le ballon, d’avancer quasiment tout le temps. Sa polyvalence m’intéressait aussi. On l’a suivi pendant deux ans. Nous avions, l’an passé, fait le choix de le laisser encore un an de plus dans son club, comme nous l’avions fait avec Klemenczak, pour qu’il puisse s’aguerrir un peu plus en Pro D2. Pour lui, il était préférable d’avoir entre quinze et vingt matchs en Pro D2 que cinq ou six avec nous. Mais cette fois, c’était pour lui le bon moment de sortir de son cocon et d’aller voir s’il est capable de faire mieux plus haut.»

Labit : «Il est dans le profil de Chavancy»

Le départ de Laurent Labit n’a pas remis en cause la volonté de Laborde de réussir son pari. «J’avais noué une vraie relation avec lui, souligne l’international des moins de 20 ans. Pour moi, c’était rassurant. Mais depuis que je suis arrivé, je me suis vite adapté.» Originaire de Morcenx, il n’est pas dépaysé en région parisienne. à Antony, il vit à quelques encablures de son grand-père maternel. Une présence rassurante pour celui qui a débuté en minimes à Mont-de-Marsan. «J’avais envie de partir pour me lancer dans une nouvelle aventure, pour découvrir le Top 14. Ça faisait quatre ans que je jouais en Pro D2. J’étais trop dans le confort. Aujourd’hui, je sais qu’il va falloir que je me fasse violence», renchérit-il. «Athlétiquement, il sait qu’il faut qu’il s’affûte, qu’il transforme sa masse grasse en quelques chose de plus intéressant pour lui╗, disait Labit. Et ce dernier de conclure par un parallèle flatteur : «Il est dans le profil de Henry Chavancy. C’était d’ailleurs dans ma réflexion à long terme dans le cadre du plan de succession.» A suivre. 

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