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Villefranche-de-lauragais : Pour l’éternité

Par Philippe ALABY
  • Grâce à sa réserve, Villefranche-de-Lauragais glane son premier titre national.
    Grâce à sa réserve, Villefranche-de-Lauragais glane son premier titre national. DR
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Jamais le très venerable haut-lieu des confins audois de la Haute-Garonne n’avait encore connu les joies d’une consécration hexagonale. C’est désormais chose faite.

C’est bien connu, les plus belles histoires commencent bien souvent dans la douleur et parfois même dans les larmes. Au printemps 2018, le «Fécévé» pleurait ainsi Michel Billac, dirigeant emblématique s’il en est, emporté par une longue maladie. Et comme la fin du précédent exercice avait été marqué par une élimination des plus frustrante au profit de Gaillac… Voilà sans doute pourquoi le staff, au moment d’aborder la phase finale, avait joué la carte du court terme. «Même si l’on sentait un vrai potentiel, même si l’osmose au sein du groupe était bien palpable, mieux valait ne pas se projeter au-delà de l’échéance à venir», explique en substance «Ludo» Saffon, ancien demi de mêlée des belles années et colistier de Cédric Sicard à la tête d’un groupe bien représentatif d’un club plus que centenaire. Et, de ce fait, profondément enraciné dans le terroir lauragais.

des racines et des ailes

Nicolas Fauré, le président, se souviendra longtemps du retour triomphal des coéquipiers de Romain Fontès dans le bourg des bords de la RN 113 : «Un tel engouement, cela ne trompe pas. Nos fidèles supporters se sont identifiés un peu plus encore à ceux qui ont fait honneur aux valeurs qui leur sont chères.» Des jeunes, quelques «papas» (Aurélien Impérial, Cyril Groy - l’ancien Gruissanais - Romain Pissini, le bombardier de service), un encadrement adepte du bon sens tactique dans ce qu’il a de plus pragmatique, il n’en fallait pas davantage pour un bel amalgame proche de l’équilibre parfait. La preuve, en phase finale, tous les adversaires, en dépit d’un profil différent, ont buté sur l’obstacle.

De quoi mettre du baume au cœur à tous ceux qui se languissent de voir leurs favoris retrouver l’antichambre immédiat de la cour des grands. «Le niveau des échelons fédéraux s’élève sans arrêt, les budgets des clubs les plus ambitieux suivent la même courbe, il devient donc de plus en plus difficile de tenir son rang», conclut, modeste comme à son habitude, Nicolas Fauré. En attendant, le fleuron du vivier est entre de bonnes mains et Benjamin Muratet, le successeur de Cédric Sicard, va pouvoir débuter sur de bonnes bases. Rien de tel que des racines saines pour mieux déployer ses ailes !

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