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L'anecdote historique : 14 octobre 1999, l'humiliation ultime

  • Jonah Lomu contre l'Italie en 1999.
    Jonah Lomu contre l'Italie en 1999. Actionplus / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Que ressentiront les Italiens le 12 octobre, au moment d’entrer sur la pelouse du stade de Toyota, pour affronter l’ogre néo-zélandais ? Auront-ils l’esprit léger ? Profiteront-ils de l’instant et de la chance qu’ils ont de jouer dans un magnifique écrin face à la meilleure nation du monde ? Ou auront-ils la peur au ventre avec de vagues réminiscences des calvaires vécus jadis par leurs aînés ?

Car les confrontations entre Néo-Zélandais et Italiens font désormais figure de « classique » de la Coupe du monde. En huit éditions déjà jouées, les Italiens ont rencontré six fois les hommes venus du pays au long nuage blanc. Pour autant de défaites. Souvent lourdes. C’est en 1991 que les Italiens s’en sont le mieux sortis, concédant un revers honorable 31-21 face aux Blacks. En 1987 et 2003, en revanche, ils ont cédé dans les grandes largeurs, s’inclinant sur des scores quasiment similaires : 70-6 en 1987 et 70-7 en 2003. C’est le 14 octobre 1999, quasiment vingt ans jour pour jour avant le match de cette édition 2019, que les Transalpins ont vécu leur plus terrible cauchemar face aux magiciens du Sud. Une raclée mémorable 101 à 3 pour ce qui reste la plus cuisante défaite italienne en Coupe du monde. À l’époque, le chef d’orchestre italien n’était autre que Diego Dominguez.

L’ouvreur transalpin n’avait pu que constater la supériorité des Blacks, qui comptait dans ses rangs un jeune prodige qui allait éclater aux yeux du monde : Jonah Lomu, auteur de deux essais ce jour-là et qui avait fini le match en numéro 8 à la place de Taine Randell. Pour l’anecdote, cette mémorable raclée avait permis à l’arrière Jeff Wilson, auteur de trois essais face à l’Italie, de battre le record de réalisations en match international en arrivant au total de 36. Il avait alors effacé des tablettes de l’époque son compatriote John Kirwan. Ne laissant à la génération des Dominguez, Troncon et autre Stoicaque leur yeux pour pleurer.

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