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Les gros doivent mettre le turbo

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Pour gagner en efficacité sur le fameux "mètres parcourus par minute", les joueurs du cinq de devant sont particulièrement attendus.

La vitesse est au cœur de toutes les attentions depuis le début de la préparation du XV de France. Fabien Galthié a fait du nombre de "mètres parcourus par minute" son credo avec notamment la mise en place de repères au sol de 2,5 mètres (le but étant d’en parcourir deux par seconde). Pour y parvenir, les joueurs doivent tout réaliser à haute intensité. Et le cinq de devant est particulièrement visé par cette volonté du staff. En effet, c’est avec les joueurs des deux premières lignes que les progrès peuvent être spectaculaires, même si leurs déplacements vont se concentrer au centre du terrain dans une zone allant des quinze mètres au quinze mètres opposés. Ce qui laisse à penser que le système de jeu devrait s’apparenter à un 1-3-3-1 (pour parler de la répartition des avants sur la largeur du terrain, avec deux troisième ligne sur les extérieurs) même si le sélectionneur Jacques Brunel ne l’a pas confirmé ainsi à Oliva Nova : "Je ne sais pas si c’est un 1-3-3-1, ou 6-4-2. L’important c’est que les joueurs aient entre eux une relation, une connivence, une communication, et qu’ils sachent l’intention que l’on a réellement par rapport aux situations qui se présentent. Il faut que l’on arrive à réagir en même temps par rapport aux situations. Après on peut le baptiser d’une manière ou d’une autre ça n’a pas d’importance."

Car on a bien compris que le plus important viendra de l’intensité des joueurs pendant leur déplacement. Et les gros vont devoir mettre le turbo. C’est la principale différence entre le projet de jeu du dernier Tournoi des 6 Nations et celui actuellement concocté pour la Coupe du monde selon le deuxième ligne de Clermont Sébastien Vahaamahina : "Pour le cinq de devant, on a une zone et on reste dans cette zone. On suit le jeu en fonction de la charnière et les leaders. Donc cela ne change pas grand-chose pour nous alors que pour les autres les changements sont plus importants."

Atteindre les 20 kilomètres par heure

Le cinq de devant ne devrait pas perdre d’énergie dans des courses latérales mais ce n’est pas pour cela que la préparation est plus simple. Bien au contraire à écouter l’ancien Perpignanais : "On nous demande beaucoup quand même… Mais, quand on regarde les matchs, on peut voir que lorsque le cinq de devant prend le dessus ça peut faire basculer la rencontre. On nous demande donc de nous relever le plus rapidement possible et nous déplacer beaucoup plus vite. On ne peut plus trottiner. Il faut vite se placer en atteignant une bonne vitesse, c’est-à-dire au-dessus des 20 km/h. C’est quand même dur car c’est calculé par rapport à notre vitesse max. Pour un pilier dont la vitesse max est de 31 km/h, courir à 21 km/h pendant longtemps c’est dur."

Après un mois d’entraînement à très haute intensité, les joueurs ont déjà réussi à augmenter leur nombre de mètres parcourus par minute, étalon cher à Fabien Galthié. Reste à savoir si les avants seront capables de rester sur ce rythme-là en match, avec les phases de conquête à assurer.

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