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Aucagne : « Rester humbles et espérer de belles choses »

Par Julien LOUIS
  • David Aucagne (Béziers)
    David Aucagne (Béziers) Icon Sport
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Il monte en grade et découvre le poste de manager pour la première fois de sa carrière, après huit saisons passées comme entraîneur des trois-quarts (Pau et Béziers). Une évolution dans la continuité.

Midi Olympique : Qu’est-ce que votre nouveau rôle change dans votre quotidien ?

David Aucagne : Je travaille plus sur la globalité du club et j’ai pris un peu de "retrait" par rapport au terrain car je n’ai plus un demi-collectif à gérer. Seb (Logerot, trois-quarts N.D.L.R.) et Gabi (Bocca, avants) s’occupent de ça et cela me permet d’organiser le reste. D’essayer de faire notamment en sorte que la formation des jeunes, qu’on sollicite beaucoup, continue à grandir et à nous "alimenter". J’interviens aussi sur la défense et le jeu au pied.

 

Votre effectif est d’ailleurs composé en grande partie de jeunes. Est-ce une volonté affirmée ou une adaptation à un budget limité ?

D.A. : Un peu les deux en fait. Nous avons la volonté d’utiliser nos jeunes au maximum pour qu’ils s’améliorent encore plus. Et avec un budget qui va stagner, on s’est dit qu’il fallait miser sur eux pour avancer. Nous avons un vivier intéressant dans la région et un bon centre de formation.

Après avoir perdu treize joueurs, vous n’en avez recrutés que cinq. N’êtes-vous pas inquiet par ces départs de cadres, amplifiés depuis deux saisons ?

D.A. : Non, pas du tout. Le fait d’avoir perdu beaucoup de joueurs, qui sont partis en Top 14 ou dans des clubs phares de Pro D2 - comme Suchier à l’Usap - reflète le fait qu’on travaille plutôt bien. David (Gérard) a rejoint Lyon. Il a eu une opportunité parce que nous avons fait aussi du bon boulot ensemble. Après, le groupe se régénère tout le temps et j’espère qu’on parviendra à garder nos meilleurs jeunes à l’avenir.

 

Vous apparaissez aussi déterminé à changer le jeu de trois-quarts de l’ASBH, en difficulté l’an dernier…

D.A. : Le premier responsable du jeu, c’était moi. On avait des avants performants et c’est vrai que je me suis davantage appuyé dessus. Car ils avançaient et que derrière, c’était un peu plus chaotique. Peut-être que cela a créé une scission dans le groupe mais ça me semblait naturel d’utiliser nos forces. Par ma faute, peut-être à cause d’un manque d’explications et aussi de leadership chez les trois-quarts, nous avions du mal à toucher les extérieurs. On va donc bosser pour trouver ce liant et être plus performant. L’équipe récupère un leader de jeu comme Adrien Latorre et peut toujours compter sur Popo (Porical). Jeff (Williams) commence à prendre aussi des responsabilités et je souhaite que Max Veau en prenne beaucoup plus.

 

Quels objectifs avez-vous fixés à l’équipe ?

D.A. : On va s’en mettre à l’intérieur du groupe et on les gardera pour nous. Selon l’évolution des choses, j’espère qu’ils seront hauts. Mais nous allons rester très humbles par rapport à tous ces changements et on verra. Nous espérons de belles choses en tout cas.

 

Cette prudence v à l’opposée des hautes ambitions affichées tôt l’an passé…

D.A. : Ça, c’est toujours un truc de dirigeants, se disant que… Enfin bon. Nous sommes tout à fait sereins par rapport au club que l’on dirige. Nous étions le huitième budget de Pro D2 l’an passé et nous avons terminé au niveau où on devait être. Même si je pense que l’équipe méritait vraiment de se qualifier. Et cette saison, on va peut-être perdre une ou deux places dans la hiérarchie des budgets. On ne va donc pas s’enflammer ! 

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