Abonnés

Aurillac - Stade français : De quoi sourire

Par Jean-Marc AUTHIE
  • Jonathan Danty (Stade Francais) contre Vannes
    Jonathan Danty (Stade Francais) contre Vannes Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :


Cette fois, c’est le Stade aurillacois qui avait l’étiquette du Petit Poucet. Face au Stade français, les locaux ont perdu, mais ils n’ont vraiment pas à rougir de cette défaite. Pieter de Villiers, entraîneur des avants parisiens, en conviendra à la fin du match. « On a pas mal de joueurs absents en raison de la Coupe du monde. Ce n’est pas toujours facile de se mettre en place dans ces conditions. Maintenant, le début de saison est toujours l’occasion pour les jeunes de se montrer. Là, on a vu qu’un jeune joueur est sous pression face à des équipes plus solides en conquête. C’était donc une occasion supplémentaire de se roder. » L’ancien international français relèvera une première période mi-temps « mieux aboutie avec les joueurs d’expérience retiendra », que « seul le temps de jeu peut permettre à un jeune de progresser » et qu’il reste « encore beaucoup de travail avant la première journée ». Une première période justement qui a laissé un goût amer à Thierry Peuchlestrade. « On savait que ça irait plus vite, que ça taperait plus dur. On l’a vu en première mi-temps où lorsqu’on avait le ballon, on n’a pas été capable de le tenir. » Une première mi-temps à défendre dans sa grande majorité avec « heureusement, des exploits individuels où on tape par-dessus et on va marquer », indiquait le technicien. Cependant, « de trop nombreuses pertes de balles » auront gâché le premier acte, contre le vent certes, alors que le second donnera d’autres satisfactions. Quelques éclairs auront en effet permis de transpercer le rideau parisien, mettant en perspective les jambes d’AJ Coertzen ou encore un formidable cadrage-débordement du troisième ligne Kevin Lebreton, « mais là encore, des actions ponctuées de maladresses car on aurait pu marquer plus tôt. On aurait pu ne pas être loin de gagner ce match », insistait Peuchlestrade. Optimiste le coach aurillacois car le Stade a fait preuve d’enthousiasme et de générosité, le tout derrière une conquête impeccable, notamment la mêlée. Les intentions étaient là, mais trop de ballons tombés « pour pouvoir rivaliser ». Analyse lucide partagée par Yobo, auteur du premier essai face à ses anciens coéquipiers. « Bien sûr qu’il y a eu du déchet, mais nous sommes en préparation. Dans un match amical, il y a toujours des choses à régler. Ne pas tenir le ballon en première mi-temps ne nous a pas aidés, mais ça doit nous permettre de progresser. » Soulignant le travail des « gros », l’ailier cantalien sait que dans ce secteur de jeu, « le Stade aurillacois peut rivaliser physiquement avec une équipe du Top 14 » et ce, même s’il y avait des absents en face.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?