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Colomiers - Nevers : Colomiers parle italien

  • Edoardo Gori à la baguette du jeu columérin.
    Edoardo Gori à la baguette du jeu columérin. Icon Sport
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L’international italien a montré jeudi soir toute l’étendue de son talent. Pour le moment, le Transalpin séduit toutes les strates du club.

C’est un des très gros coups du recrutement en Pro D2, tous clubs confondus. Edoardo Gori, international italien aux 69 sélections, a rejoint Colomiers cet été pour deux saisons plus une en option. Comment donc ce joueur expérimenté, qui compte quand même deux coupes du monde à son actif et qui n’est pas "vieux" (29 ans seulement), a pu se retrouver à évoluer en France, en Pro D2 ? Alain Carré, président de Colomiers, avance un début de réponse : «Edoardo évoluait depuis plusieurs saisons à Trévise, une des deux franchises italiennes engagées en Pro 14. Il arrivait un peu en fin de cycle et il se trouve qu’il n’a pas été retenu dans le squad italien appelé à préparer la Coupe du monde. Il a été très déçu par cette non-sélection. Il cherchait un bon projet pour se relancer. De notre côté, nous avions une pile de CV pour un numéro 9 d’expérience mais rien qui ne nous excitait vraiment… J’ai appelé Jacques Brunel qui a fait le lien entre nous. Il connaissait très bien Edoardo, pour l’avoir dirigé lorsqu’il entraînait la Squadra Azzura…» Le reste n’est que littérature. Alain Carré a sauté sur l’occasion de faire signer ce joueur racé, à la passe laser magique et dont l’expérience tirera tout son groupe vers le haut.

Un futur leader ?

Face à Nevers, on a vu l’Italien gérer la rencontre à sa main, assumant le tempo du match avec maestria. Son association avec le jeune ouvreur Jules Soulan a causé beaucoup de soucis à Nevers. On a vu le Transalpin beaucoup communiquer, cornaquer ses avants dans le plus pur style d’Alessandro Troncon, un de ses pères dans le métier. Le langage du rugby est universel et même s’il ne parle pas (encore) la langue de Molière, Gori n’a aucun mal à se faire comprendre de ses coéquipiers sur le terrain. La classe d’un leader naturel ? «C’est un garçon qui va apporter énormément à tout le club, prévient Fabien Berneau, entraîneur des avants columérin. C’est un immense professionnel, une bête de travail. Il est humble au possible, son intégration se passe sans le moindre souci. Il va nous faire passer un cap.» C’est un peu ce que les dirigeants columérins attendent de lui. En s’offrant un tel profil, ils espèrent aussi trouver un chef de file sur le long terme. Dans l’entourage proche du club, certains, séduits par le caractère et la capacité d’intégration du demi de mêlée transalpin, voient en lui le futur leader charismatique, celui qui fera la transition de l’après Béco… On n’en est pas encore là, bien sûr. Tout reste à prouver pour Gori et seules les performances en championnat auront foi. Mais dire que ses débuts ont séduit son nouvel entourage est un euphémisme… Dans son sillage, c’est tout Colomiers qui se met à l’italien. Auguri ! 

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