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Vermeulen : le Blond, la Brute et le Japon

Par Samuel Cadène
  • Duane Vermeulen (Afrique du Sud) Duane Vermeulen (Afrique du Sud)
    Duane Vermeulen (Afrique du Sud) Steve Haag / Icon Sport
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Capitaine d’un soir face aux Pumas, Duane Vermeulen a fait le pari de revenir dans son pays cette saison, après un passage au Japon. motivé par des envies de Mondial.

Ces dernières années, la carrière du capitaine des Springboks Duane Vermeulen n’a pas été un modèle de stabilité. Après trois saisons sur la Rade toulonnaise, le numéro huit à pris la direction des Kubota Spears au Japon, avant de revenir sur ses terres sud-africaines. Avec la franchise des Bulls, imaginez ! Lui, l’ancien des Stormers brille, au point d’amener ses coéquipiers jusqu’en quart de finale du Super Rugby. Considéré comme l’un des meilleurs au monde à son poste, le surpuissant Duane Vermeulen arbore fièrement le brassard de capitaine. Il l’a emprunté le temps que Siya Kolisi, premier capitaine noir de l’histoire des Boks, ne soit rétabli de sa blessure. Et ce nouveau statut semble laisser l’ancien Toulonnais inchangé : "Mon rôle dans l’équipe reste toujours le même et nous avons un groupe rempli de leader, ce qui est bon pour l’équipe. Les jours de match, nous sommes quelques-uns à parler sur le terrain." Avant d’enchérir : "les gens qui me connaissent vous diront que j’aime jouer et que je ne suis pas du genre à faire de grands discours. "

Le Mondial en ligne de mire

Leader discret, il n’en demeure pas moins un véritable modèle sur le terrain. D’ailleurs, pour vous en convaincre, il n’y a qu’à tendre l’oreille et écouter la façon dont son ancien coéquipier, Matthieu Bastareaud, parlait du natif de Nelspruit lors de son passage dans le Var : "Je l’avais vu jouer une ou deux fois en Afrique du Sud avant, mais je ne savais pas qu’il était aussi fort. Je me suis rendu compte de sa valeur à Toulon. C’est un élément indispensable et un exemple à suivre pour tous. " En quittant le Japon et en revenant jouer le Super Rugby pour les Bulls, le numéro huit savait qu’il se replaçait dans la course au Mondial, et assume ce choix stratégique : "À la fin de l’année 2017, il fallait faire des sacrifices si je voulais participer à la prochaine Coupe du monde. Espérons que j’aurai la chance de réaliser mon rêve de représenter les Boks lors d’une autre Coupe du monde ", déclarait-il à nos confrères de la presse sud-africaine. Un objectif qu’il semble sur le point d’atteindre. Sauf éventuelle blessure de dernière minute, on voit en effet mal Rassie Erasmus ne pas glisser son mètre 95 et ses 108 kg dans la valise des mondialistes.

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