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Jeu d'avants : vers plus de vitesse ?

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À moins d’avoir passé l’été au fin fond de la jungle amazonienne, coupé de toute liaison avec le monde, il n’aura échappé à personne que les Bleus du XV de France ont été mis à rude épreuve par la préparation de ce Mondial japonais.

On leur avait promis de la sueur, des larmes et du sang, ils n’ont pas été déçus. Allez donc demander aux avants, et plus particulièrement au cinq de devant, ce qu’ils en pensent. Et pour cause. Après avoir épluché les tests physiques des cinq meilleures nations mondiales, le staff avait établi, en amont de la préparation, une moyenne sur douze standards tels que la course, la force ou encore le nombre d’accélération avec des objectifs à atteindre. "Aujourd’hui, avant chaque séance, on a des objectifs de mètres par minute qui sont calqués sur ce qui se fait au haut niveau, a expliqué Jefferson Poirot, au cœur du mois de juillet. Le staff a fait une moyenne par poste." Un exemple ? Le cinq de devant est invité à se replacer défensivement sur une moyenne minimale de 15 km/h. Mais l’objectif est d’atteindre rapidement la barre des 18 km/h.

Une alchimie à trouver

La principale évolution sur le jeu d’avants, siglée Fabien Galthié, elle réside là. L’ancien consultant de France Télévisions veut des "gros" suffisamment mobile pour assumer la répétition des tâches. Tant en défense qu’en attaque. Parce que sur le plan de l’organisation stratégique, point de révolution. En position d’attaquant, les avants ont conservé le même système, avec quelques ajustements ici ou là. De façon caricaturale, ils se répartissent en 1-3-3-1. Deux troisièmes ligne dans les couloirs et deux blocs de trois avants répartis de façon harmonieuse entre les deux lignes des 15 mètres. En revanche, Fabien Galthié a apporté son souci du détail. Il est en entré dans, ce qui est aime appeler l’analytique. Un exemple ? En Espagne, lors du stage, un travail de précision sur les courses de soutien autour de l’ouvreur a été mis en place. Objectif : être dans le bon timing. Ni trop près, ni trop loin. Ni trop tôt, ni trop tard. Une alchimie à trouver dont on devrait apercevoir les premier effets à Nice.

Enfin, si l’on doit résumer l’influence de Fabien Galthié sur le jeu d’avants, il tient aussi peut-être dans la composition de cette troisième ligne Ollivon-Alldritt-Cros, aussi joueuse que coureuse. Les deux flankers, pourtant réservistes, sont conviés dès le premier match à montrer qu’ils sont prêts. Tout sauf anecdotique.

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