Abonnés

La Palme : Un réveil tonique !

Par Didier NAVARRE
  • Battu par Corneilhan en finale régionale, La Palme a réussi à prendre sa revanche en championnat de France. Dès lors, plus rien ne pouvait les arrêter dans leur quête.
    Battu par Corneilhan en finale régionale, La Palme a réussi à prendre sa revanche en championnat de France. Dès lors, plus rien ne pouvait les arrêter dans leur quête. Photo Bastaro Photo
Publié le
Partager :

Après une mise en sommeil de quelques années, le rugby est reparti lors de l’été 2018. Quelques mois après, le club est sacré champion de France l’année où il célèbre ses 40 ans d’existence.

A Gaillac, dans l’enceinte sportive chère au patron de la FFR, Bernard Laporte, vingt-quatre heures après le sacre du Stade toulousain, l’Espoir Olympique de la Palme a passé avec succès son examen du dernier échelon régional aux dépens des Béarnais de Lons (25-13). Une triple réalisation de l’arrière Segovia et la botte de l’artificier Clottes ont officialisé la victoire audoise et la première consécration nationale des Palmistes. Et dire qu’il y a deux ans, dans ce très coquet village balnéaire, personne n’aurait imaginé un tel destin sportif car le club était en sommeil. Deux hommes - deux passionnés (Mathieu Sénégas et Alain Esquirol) - ont alors décidé de réveiller le bel endormi au printemps 2018. «En 2019, le club allait fêter ses quarante années d’existence, résume Alain Esquirol, l’heureux président. Il était dommage que la structure soit en sommeil. Avec Mathieu, nous a alors décidé de rallumer la flamme. Nous avions un projet sportif et des anciens étaient prêts à nous donner un coup de main comme dirigeant. La chance que nous avions, c’est qu’à la Palme, il y avait un contingent de joueurs mais licenciés dans les clubs alentours, comme Sigean, Portel, Leucate, Gruissan ou encore La Clape. Après quelques réunions, nous avons réussi à récupérer près d’une trentaine d’éléments. Nous nous sommes alors lancés dans l’aventure. Pour cette année de reprise, on voulait tout simplement s’amuser, reconquérir un public et surtout animer le village. En début de saison, il n’y avait vraiment pas d’objectif sportif bien défini.»

En septembre, l’EOP est engagé dans la toute nouvelle compétition de Troisième-Quatrième Séries d’Occitanie. Au cours de cette première phase, le groupe obtient des résultats en dent de scie au sein d’une poule composée de Banyuls, Cerdagne-Capcir, Montredon-Moussan, Peyriac. «à la fin de la phase régulière, nous avons reversés en phase éliminatoire de Quatrième Série. En seizième, face à Capvern, outre le déplacement de plus de quatre cents kilomètres - ce qui ne fut pas facile à gérer - il a fallu aussi pallier l’absence de quelques titulaires. Ce jour-là, les garçons font un match admirable et s’imposent 18 à 15. Ce match fut le déclic qui a vraiment lancé notre saison», ajoute Alain Esquirol.

Le déclic à Capvern

Lors de cette campagne d’Occitanie, l’EOP se fraye un chemin jusqu’à la finale. à Capestang, les Audois tombent les armes à la main face aux Héraultais de Corneilhan (défaite 20 à 17). Un rendez-vous manqué qui a sacrément touché l’orgueil des Palmistes. «Nous avons joué commencé à jouer cette finale dans le dernier quart d’heure. Pendant plus d’une heure, nous avons regardé jouer Corneilhan, renchérit le président. Cependant, cette défaite en finale a construit un peu plus le groupe. En championnat de France, on souhaitait recroiser Corneilhan car les garçons avaient envie de prendre leur revanche.» Deux mois après, à Cassayet, le vœu des Audois est exaucé. Ils retrouvent leurs rivaux héraultais dans le dernier carré avec une belle revanche à la clé (24-22) et un billet pour la finale. à Gaillac, les Palmistes honorent victorieusement leur dernier rendez-vous face à Lons.

L’année où le club fête ses 40 ans d’existence, il savoure donc son premier sacre national. L’EOP est un quadragénaire plus que comblé. Pour le prochain exercice, il rêve d’un autre bouclier, pas celui qui est le plus prestigieux mais celui de l’Occitanie. Les futurs adversaires sont désormais prévenus.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?