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Saga des nations - Argentine : Des Pumas à l’affût

  • Profitant de l’assouplissement des règles d’éligibilité pour la sélection des joueurs n’évoluant pas au pays, l’ouvreur du Stade français Nicolas Sanchez va disputer une nouvelle Coupe du monde, sa troisième.
    Profitant de l’assouplissement des règles d’éligibilité pour la sélection des joueurs n’évoluant pas au pays, l’ouvreur du Stade français Nicolas Sanchez va disputer une nouvelle Coupe du monde, sa troisième. Steve Haag / Icon Sport
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Inconstante ces dernières saisons, placée dans la poule de la mort, l’argentine n’en reste pas moins un très sérieux poil à gratter, qu’il ne faut jamais sous-estimer. les pumas savent se sublimer et suprendre durant un mondial. français et anglais sont prévenus.

Avec l’Argentine, et il n’est pas question de tango cette fois, difficile de savoir sur quel pied danser. Tantôt brillante comme à l’été 2018 avec deux victoires pleines de promesses en Rugby Championship sur l’Afrique du Sud (32-19) et l’Australie (23-19), tantôt balbutiante comme lors de la dernière tournée d’automne, la sélection sud-américaine interroge. Depuis sa quatrième place brillamment acquise lors du Mondial 2015, le rugby ciel et blanc n’a pas connu que des francs succès. Onzièmes au classement mondial, les Pumas ont dû se contenter de huit succès en trente-sept rencontres entre 2016 et 2018. Et le Rugby Championship, disputé cet été dans un format raccourci, Coupe du monde oblige, les a vu mordre la poussière à trois reprises. Peu rassurant avant de décoller pour le Japon direz-vous ? Du côté des observateurs assidus du rugby argentin, la sonnette d’alarme n’est pourtant pas tirée.

Souviens-toi 2007 et 2015 !

C’est que malgré ce bilan, qu’il faut aussi voir en trompe-l’œil puisque les Argentins affrontent chaque été la crème de la crème de l’hémisphère Sud, la crise de confiance n’est pas au menu du jour. Après tout, les Jaguares, qui regroupe la majorité des joueurs internationaux, ont atteint la finale du Super Rugby cette année. La franchise de Buenos Aires affiche une progression constante depuis sa création en 2016. Le travail de Mario Ledesma à ses commandes s’est révélé payant. La prise de pouvoir le 1er août 2018 de l’ancien talonneur au poste de sélectionneur en lieu et place de Daniel Hourcade s’est donc faite sans secousses. Les passerelles avec les Jaguares, désormais dirigés par Gonzalo Quesada, se sont même renforcées et l’intégration dans le staff des Pumas d’éléments comme Juan Martin Fernandez Lobbe, membre éminent des épopées de 2007 (3e) et 2015 (4e) laissent à penser que «Super Mario» a une idée derrière la tête.

Dans l’intérêt supérieur de la nation, et en vue du Mondial, la politique de sélection s’est assouplie. Tous les Argentins, même ceux présents dans des clubs européens, peuvent désormais être retenus. «Le nombre de joueurs pouvant être appelés à l’étranger est illimité. Pour la Coupe du monde, nous allons jouer avec les plus performants», rappelait Ledesma aux médias argentins. Une aubaine pour un effectif qui peut apparaître émoussé physiquement et qui va pouvoir compter sur le renfort des Nicolas Sanchez, Ramiro Herrera, Facundo Isa ou encore Santiago Cordero. «Ledesma nous a beaucoup fait travailler sur des petits détails, tous les jours», déclarait Nicolas Sanchez, l’ouvreur du Stade français. Au Japon, tous les détails vont compter et nul doute que l’Argentine sait sur lesquels il faudra appuyer.

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