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Saga des Nations -Etats-Unis : Un envol compromis

  • Les partenaires de l’ailier Marcel Brache, ici contre l’Irlande le 24 novembre dernier, ont remporté cinq de leurs huit matchs  disputés en 2019, dont deux victoires contre le voisin canadien.
    Les partenaires de l’ailier Marcel Brache, ici contre l’Irlande le 24 novembre dernier, ont remporté cinq de leurs huit matchs disputés en 2019, dont deux victoires contre le voisin canadien. PA Images / Icon Sport
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Avec un nouveau championnat et des résultats de plus en plus stables, les Eagles montent un à un les échelons du rugby mondial. Mais leurs lacunes techniques et surtout leur présence dans la poule de la mort pourrait freiner ce bel élan.

On y prêtait pourtant tellement d’avenir… Le rugby est à la relance depuis plusieurs années outre-Atlantique. Un nouveau championnat voit le jour, grâce à une Ligue qui apprend des erreurs passées et de ce qui se fait en Europe, et en France notamment. Les franchises sont davantage structurées viables financièrement, ce qui permettra dans un avenir proche des passerelles pour les joueurs pros de la France aux États-Unis. Par ailleurs, l’engouement prend peu à peu d’un point de vue général, à y voir les 131 748 licenciés, alors qu’ils n’étaient même pas 25 000 en 1999. Par ailleurs, l’équipe fanion s’émancipe enfin de l’ombre de sa sœur du VII. Cette discipline bénéficiait en effet d’une couverture médiatique non négligeable avec la Coupe du monde survenue l’été dernier à San Francisco, l’étape du circuit mondial à Las Vegas chaque mois de mars et surtout l’aspect spectaculaire qui marche bien auprès du public américain. Sans omettre les performances d’une sélection qui fait partie des meilleurs au monde (2e du circuit mondial cette saison)

Un nouveau départ

Mais peu à peu, et pour les raisons citées plus tôt, le XV se fait entendre. Il fait parler de lui grâce à une sélection qui réussit de plus en plus, au point de régner sur le continent américain et d’exister dans le Tier 2. Le Canada n’est plus de taille (sept victoires et un nul depuis le dernier Mondial) et les Samoa se sont fait surprendre à deux reprises. Mieux, les états-Uniens sont parvenus à renverser l’Écosse en juin 2018 à Houston (30-29). Un premier succès face à une équipe du Tier 1 ! De là à créer la surprise au Japon ? Pas si sûr…

Avec une poule aussi relevée, la progression pourrait bien être stoppée nette. Pas grave, le groupe du Sud-Africain Gary Gold continue de travailler, surtout après une Pacific Nations Cup plutôt réussie. La patte du technicien a permis à la sélection de se relever grâce à des fondamentaux maîtrisés tels que la conquête, la défense et le jeu au pied. "On voulait être l’une des équipes les plus physiques du tournoi, pour amener cela à la Coupe du monde", commentait le deuxième ligne Ben Landry à USA Rugby après la gifle inaugurale au voisin à la feuille d’érable. Les Eagles seront donc un adversaire pénible pour nos Bleus mais ils joueront probablement leur compétition contre le Tonga, lors d’un match pour la quatrième place. Après avoir dépassé brièvement l’Italie au classement World Rugby, les Aigles savent que leur démographie et leurs moyens leur feront passer un cap. Mais leur heure n’est pas encore venue.

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