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Dragons Catalans : Indignes

Par Bruno ONTENIENTE
  •  Les Dragons catalans de Rémy Casty n’ont pu rien faire face à lanterne rouge de la compétition, Londres. Ils doivent maintenant travailler dur pour terminer la saison de la meilleure des façons.
    Les Dragons catalans de Rémy Casty n’ont pu rien faire face à lanterne rouge de la compétition, Londres. Ils doivent maintenant travailler dur pour terminer la saison de la meilleure des façons. PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP
Publié le Mis à jour
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Ils se sont une nouvelle fois fait surprendre chez eux par la lanterne rouge. Impardonnable.

Difficile d’y voir clair dans la saison des Dragons en Super League. Cette équipe qui avait un besoin impératif de points pour se qualifier, qui tenait à prendre sa revanche sur Londres et qui devait une réaction à ses dirigeants, partenaires et fans après la leçon ramenée de Leeds a failli. Pire, elle a été nulle face à du très moyen. Pour la cinquième fois de la saison, Gilbert-Brutus est tombé aux mains des Anglais. Londres, le promu, mais aussi la lanterne rouge de la compétition a doublé la mise, après sa prise de la citadelle sang et or réalisée le 15 juin dernier.
Finalement, la prestation décevante des Catalans délivrée par un ensemble sans tête n’est-il pas le reflet de la saison ? Balladés et surclassés offensivement, les Dragons ont une fois de plus évolué à des années lumières du formidable potentiel qualitatif dont ils disposent.
L’équipe n’y est pas. Émoussés, usés et certainement aussi sur-côtés. Une chose est certaine, la qualification s’éloigne un petit peu plus. Une bonne raison pour tirer les enseignements qui s’imposent et à tous les niveaux au milieu d’une équipe qui visait le titre l’hiver dernier, mais qui a manqué d’humilité à certains moments, comme cela a encore été le cas hier soir.
Londres, son jeu clinique, sans imagination, sans proposer quoi que ce soit, si ce n’est du réalisme a eu raison des Dragons en première période. Comme quoi, dominer n’est pas gagner pour des Dracs, sans énergie. Eux, qui ont passé les quarante première minutes dans le camp de Londres, en vain. Sauf qu’autour des tenus, il ne s’est rien passé. Même, en supériorité numérique pendant dix minutes, les Catalans n’ont pas réussi à forcer le verrou, en forçant par contre, la décision.
 

Les Dracs ne trouvent pas le bon timing
 

Sans charnière et avec un Alrix Da Costa, surexposé, les Dragons ont concédé la seule réalisation du premier acte sur interception. Kieran Dixon n’a pas eu à forcer pour déposer le ballon derrière la ligne. Cette première période, d’une tristesse calamiteuse n’a finalement connu aucune éclaircie, si ce n’est, l’explosion sur trente mètres, de Kenny Edwards. Trop lisibles et face à des anglais qui ont coupé les extérieurs à chaque fois, les Dracs n’ont pas réussi à trouver le bon timing, comme cette sautée de Tony Gigot, non captée par Lewis Tierney (7e), ou celle de Langi (10e) qui a envoyé Dixon à l’essai. Pourtant, Lewis Tierney en fin de première mi-temps avait au bout des doigts la balle de la réduction au score, avant de s’empaler, puis de perdre le cadeau de Wiliame.

En début de seconde période, les Dracs ont réagi en inscrivant leur seul essai par Brayden Wiliame, Puis plus rien. Juste un enchaînement de fautes, d’occasions gâchées, indignes de garçons attendus au tournant à cette occasion. Indignes aussi du potentiel d’une équipe qui au final ne sait pas se remettre en question. Face à une équipe qui joue son maintien tous les samedis, les Dragons n’ont pas donné l’impression de jouer leur qualification. Il va falloir que les choses changent et le nettoyage doit déjà commencer. 

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