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Cazalbou : « Ravi de retrouver les Bleus »

  • Jerome Cazalbou
    Jerome Cazalbou Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Seize ans après, l’ancien demi de mêlée haut-garonnais a retrouvé l’équipe de france. Pour son plus grand plaisir, et celui des téléspectateurs qui profitent de son expertise.

Midi Olympique : À quand remontait votre dernier commentaire d’un match des Bleus avant les deux matchs face à l’Écosse ?

Jérôme Czalbou : Cela remontait à un match de préparation des Bleus pour la Coupe du monde… 2003. C’était un France-Fidji qui s’était joué à Saint-Étienne.

Cela vous a fait plaisir de commenter à nouveau un match des Bleus ?

J.C. : Bien sûr que ça m’a fait plaisir ! France Télévisions m’a sollicité en attendant de trouver des successeurs à Fabien Galthié et Raphael Ibanez, et j’étais ravi de le faire.

On vous voit souvent commenter les autres nations : comment les rôles sont répartis ?

J.C. : La hiérarchie et les associations sont établies par la direction de France Télévisions, qui nous répartit ensuite sur les différentes compétitions. À partir du moment où j’ai pris des responsabilités avec le Stade toulousain l’année dernière, j’ai demandé à être déchargé des matchs de Coupe d’Europe, pour ne garder que les rencontres de Pro D2 ainsi que le deuxième match du Tournoi. Et c’est ce que je vais reprendre après la Coupe du monde, une fois que France Télévision aura contractualisé les deux futurs consultants.

Vous commentez depuis combien de temps ?

J.C. : Cela fait vingt ans. J’avais fait mon premier match à l’occasion de la création du Tournoi des 6 Nations. C’était un pays de Galles-Angleterre qui passait en troisième partie de soirée en différé. Ce soir-là, j’aurais réveillé les insomniaques qui regardaient du rugby à une heure du matin !

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la place des médias dans le rugby ?

J.C. : La plus grande évolution, c’est l’instantanéité. Aujourd’hui, il faut fournir toujours plus de contenus, et notamment en dehors de l’évènement depuis la création des chaînes d’infos sportives, les réseaux sociaux… Les joueurs sont également plus touchés par ce qu’ils peuvent lire ou écouter par rapport à ce que j’ai connu auparavant. La relation entre les journalistes et les joueurs a beaucoup évolué aussi.

Sentez-vous qu’il existe une plus grande distance entre les deux mondes ?

J.C. : Pour les journalistes c’est probablement le cas. Mais pas vraiment pour les consultants comme moi. Nous sommes obligés de garder une proximité avec tous les acteurs de ce jeu : joueurs, entraîneurs et arbitres car sinon, on ne peut percevoir les raisons d’une performance ou d’une contre-performance, les choix tactiques ou les décisions arbitrales. Donc cette relation doit être préservée. En revanche, je constate aussi qu’il y a plus de tensions qu’avant : ce qui pouvait être considéré comme une blague par le passé fait aujourd’hui beaucoup moins rire, et peut être mal perçu. Cela s’explique aussi par le fait que l’image est devenue une partie du patrimoine du joueur qu’il utilise pour mener sa carrière.

Venons-en à ce match Écosse-France. Les Bleus se disaient sereins malgré la défaite. Partagez-vous ce sentiment ?

J.C. : Je ne sais pas ce qu’ils attendaient cette rencontre. Il reste encore un match et presque un mois de préparation, mais ce match n’est pas du tout abouti. Au moins, il permettra au staff d’appuyer là où cela fait mal pour remettre des choses dans l’ordre. Parfois, c’est un mal pour un bien. Mais sur un match comme cela, on reste dans un certain flou car on n’a pas vu les aspects sur lesquels l’équipe a voulu travailler. À part les dix premières minutes, le contenu a été malheureusement faible et n’a pas permis de dégager des certitudes.

Avez-vous été en mesure de regarder le match du Stade toulousain face à Bordeaux-Bègles ?

J.C. : Je l’ai regardé sur un téléphone dans un restaurant ! Alors autant dire que les conditions n’étaient pas idéales… Je vais le revisionner mieux que cela dès ce soir pour me faire une meilleure idée.

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