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Positive attitude

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Publié le Mis à jour
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Pour son dernier rendez-vous important avant le Mondial, le XV de France fait escale à Saint-Denis pour affronter l’Italie. Un dernier match de sélection, bien plus que de préparation. Trois jours après, le sélectionneur Jacques Brunel livrera en direct dans le 20 heures de TF1, la liste des 31 élus.

Qu’est-ce qui pourrait bien conduire le quidam à se perdre, un vendredi soir quasi-caniculaire du mois d’août, esseulé dans le vaisseau glacial du Stade de France ? Choc thermique, mais pas seulement, assuré. On se doute bien que si les pontes de la Fédération ont planifié cette affiche de série B dans un stade qui se réclame de catégorie A, c’est qu’ils ne pouvaient pas franchement faire autrement. Quoi que… Convention oblige, la FFR devait encore un match au consortium du SDF. Mais si vous ajoutez qu’au rayon des petits arrangements entre amis, la France avait promis à l’Italie, en échange de son vote pour le dossier de candidature français pour l’organisation du Mondial 2023, un match de préparation cet été, vous obtenez cette affiche qui n’a rien d’un film de Fellini. "Ce n’est pas moi qui ai négocié ces matchs-là", s’est même défendu Jacques Brunel, avant tout de même de glorifier la grande Italie, qu’il a lui-même entraînée pendant cinq ans.

Passer de l’Italie à l’Argentine, ça risque de leur faire tout drôle à nos p’tits Bleus. Même Arthur Iturria s’est laissé aller sur le sujet. "C’est sûr que quand on voit jouer les Argentins, c’est un ton au-dessus des équipes qu’on affronte là."

Mais passons. Et emboîtons le pas de ce XV de France au discours ultra-positif. Suivons Jefferson Poirot qui préfère être Français dans la défaite qu’écossais dans la victoire. Voyons le verre à moitié plein. Quelles sont les vertus de cette rencontre ? À n’y rien paraître, le grand gagnant de ce match, c’est peut-être Paul Gabrillagues. Un sourire dans la semaine de Marcoussis. Trois semaines de suspension au lieu de six, le deuxième ligne parisien verra le Japon. Et ne ratera qu’un seul match de la compétition, celui contre l’Argentine. Sans ce "warm up" contre l’Italie, il n’aurait pas pu jouer non plus le deuxième match contre les États-Unis. Vous nous trouvez sarcastiques ? Si peu…

Iturria : "Un match de sélection"

Poursuivons sur le chemin du positivisme. Ce dernier opus, c’est l’opportunité pour certains joueurs d’engranger des "miles" à défaut de marquer des points. Parce que le but, c’est bien de monter dans l’avion le 7 septembre. À la question : match de préparation ou de sélection, Arthur Iturria, encore lui, n’a pas hésité une demi-seconde. "C’est un match de sélection."

Picamoles bougera-t-il Alldritt de son nouveau statut ? Baille piquera-t-il la place de Priso en classe affaires ? Quels sont les deux des sept troisième ligne qui suivront les matchs des Bleus au petit-déjeuner devant leur poste de télévision ? Vincent Rattez et Anthony Belleau se verront-ils remettre un bouquet de fleurs pour service rendu à la nation ? Voilà le genre de questions qui affluent. Celles-là trouveront un début de réponse ce vendredi soir. Mais pour le reste, on n’en saura pas beaucoup plus.

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