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Quels congés pour les Mondialistes ?

  • Les Bleus lors de l'entraînement à Marcoussis
    Les Bleus lors de l'entraînement à Marcoussis Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Mardi à Toulouse, l’Union des clubs professionnels de rugby a tenu sa grande réunion de rentrée. À l’ordre du jour, le problème des congés des Mondialistes et l’augmentation faramineuse du tarif des licences.

À moins d’un mois du Mondial, le premier rassemblement de l’UCPR pour la saison 2019-2010 s’est déroulé mardi à Toulouse. La Coupe du monde au Japon fut au cœur des débats. Comment les joueurs participant au Mondial vont-ils pouvoir bénéficier de leurs congés légaux ? Ils sont 124 joueurs, Top 14 et Pro D2 confondus, à n’avoir pas pu profiter d’une intersaison de repos "normale" pour préparer l’événement planétaire.

Conscient de cette situation, l’UCPR, qui met la santé des joueurs au premier rang de ses engagements, espère pouvoir mettre en place un dispositif spécifique "Coupe du monde" pour les internationaux, toutes nationalités confondues, afin que tous les joueurs participant au Mondial puissent bénéficier de la même récupération. En effet, on note des disparités en termes de temps de congés, par exemple, entre un joueur sud-africain finaliste du Top 14 et un pilier géorgien qui ne s’est pas qualifié pour la phase finale de Pro D2. Tous les joueurs participant à la Coupe du monde auront droit, quoi qu’il arrive, à une semaine de repos complet à leur retour de la compétition, plus une semaine de préparation collective sans match. L’UCPR souhaiterait pouvoir appliquer des dérogations dans certains cas après concertation club/joueurs, afin que les clubs, qui sont in fine les employeurs, ne soient pas victimes d’inégalités.

Trop chère licence

Autre question en débat lors de la réunion toulousaine, l’incroyable augmentation du prix de la licence pour les clubs. Pour l’exercice 2019, 2020, la licence d’un joueur coûte 57 % plus cher qu’en 2018-2019 5 (sur le secteur professionnel). Ce qui représente pour les clubs, au total, un surcoût de 500 000 €. Une somme non négligeable. Pire, les dirigeants de l’UCPR ont le sentiment d’avoir été quelque peu pris en otage par cette augmentation, dont ils n’avaient pas été prévenus et qui leur a été imposée sans leur avis. Si, dans un premier temps, par la force des choses, les clubs paieront ; l’UCPR réfléchit à des moyens d’action pour contrer cette inflation. La GMF et CGA rugby, les deux assureurs historiques, voient leur contrat arriver à terme en fin de saison prochaine. Les négociations promettent d’être âpre.

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