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Rouen : marcher sur la lune

Par Guillaume Cyprien
Publié le
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Après leur première sortie en Pro D2 un peu manquée à Montauban, les Rouennais reçoivent une équipe d'Aurillac désavantagée par le calendrier Une occasion à saisir.

 la manière des Montalbanais défrichant la Rabine en 2016, sur cette terre bretonne encore vierge de matchs professionnels, ce sont les Aurillacois qui ce soir effectueront les premiers le déplacement en Normandie, et baptiseront la petite pelouse du stade Mermoz en tant qu’enceinte officielle dédiée au Pro D2. Pour ce moment historique, on jouera à guichets fermés, et les joueurs de Richard Hill seront soutenus par cette même vague d’enthousiasme qui les avait portés au-dessus d’Albi, dans leur moment épique de la demi-finale retour de la division inférieure. Ils en auront besoin. Comme il était possible de l’imaginer, leur première sortie à Montauban ne s’est pas très bien déroulée. La préparation du champion de France de Fédérale 1, réduite volontairement à sa partie congrue, s’est révélée insuffisante dans la cuvette de Sapiac. Cette équipe de Rouen Normandie a tenu ses objectifs quarante minutes durant avant de sombrer dans une approximation totale. "La première leçon que nous avons apprise, c’est que nous ne pouvons pas nous endormir une seule seconde sans avoir à le payer", a commenté Richard Hill, au souvenir de ce bras cassé devant lequel ses hommes se sont retournés, comme si le danger était éteint, avant de subir une action de grande envergure partie dans leur dos.

Construire brique après brique

À cette naïveté passagère on additionnera le nombre des vingt-six ballons rendus sur l’ensemble de la partie, et ces nombreux en avants commis sur une défense agressive à laquelle ils n’étaient pas encore habitués. En somme, les "bizuths" ont payé pour voir, et ce deuxième match à domicile doit démontrer la rapidité de leur capacité d’absorption des us et coutume de cette compétition. L’adversaire est plutôt idéal. Les Cantalous qui ont gagné leur premier match chez eux, ne se déplaceront pas sous la pression du devoir de laver un échec. Et puisqu’ils ont joué dimanche contre Biarritz, leur préparation a été amputée de deux jours. À quoi il faut leur ajouter le long déplacement qui les a conduits en Normandie. Ils n’ont pas pu imaginer faire de cette aventure un impératif de succès. "Oui, c’est vrai, nous bénéficierons d’éléments favorables, admettait Richard Hill en début de semaine. Mais je ne suis pas concentré sur le résultat. Nous devons impérativement nous concentrer sur le contenu pour avancer. À Montauban, malgré notre défaite, nous avons rempli les deux objectifs que nous nous étions fixés. Nous en avons fixé deux autres contre Aurillac. Respectons-les, construisons notre jeu, posons les briques les unes après les autres, et nous serons sur la bonne voie quoiqu’il advienne contre Aurillac."

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