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Racing - Castres : Le synthétique fantastique

  • Les Castrais de Mauricio Reggiardo devront dompter la pelouse synthétique de Paris-La Défense Arena.
    Les Castrais de Mauricio Reggiardo devront dompter la pelouse synthétique de Paris-La Défense Arena.
Publié le Mis à jour
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Dans le superbe écrin du Racing, les Castrais vont évoluer sur une pelouse qui devrait favoriser leurs envies de vitesse et de rythme.

Dimanche, les Castrais devront s’acclimater rapidement à des conditions de jeu qu’ils ne rencontrent pas souvent : la pelouse synthétique de Paris-La Défense Arena.

Concrètement, l’antre du Racing 92 dispose d’un revêtement hyper moderne pour son aire de jeu. Une pelouse synthétique, plus rapide qu’un gazon naturel que les Castrais vont devoir dompter. Pour prendre leurs repères, les hommes du trio Reggiardo-Furet-Prosper feront leur mise en place, vendredi, sur la pelouse synthétique de l’annexe du Stadium d’Albi. «C’est une manière de prendre nos marques même si nous n’évoluons pas assez souvent sur ce type de pelouse pour nous y préparer spécifiquement, prévient le préparateur physique du CO, Vincent Giaccobi, qui connaît bien le sujet pour avoir travaillé avec les Saracens qui évoluent sur une pelouse similaire. C’est une surface plus rapide, avec un meilleur amorti au sol. Cet amorti offre un rebond plus important et donc des vitesses de course un peu plus rapides.» D’où l’importance d’effectuer au moins une séance spécifique dans la semaine pour arriver en terrain conquis : «Ce type de sol modifie quelque peu les appuis. Que ce soit pour les piliers en mêlée fermée ou pour les crochets des trois-quarts. Idem pour le jeu au pied, le ballon peut avoir un rebond un peu différent. C’est bien d’arriver le jour du match en ayant intégré cela sur une séance d’entraînement courte et dynamique.»

Un sol plus traumatique ?

Quid des blessures sur cette nouvelle pelouse où l’on tombe plus vite et plus fort ? Les Castrais craignent l’après-match : «C’est sûr que c’est un peu plus traumatique qu’une pelouse traditionnelle, reprend l’expert Castrais. Plus on est lourd, plus le phénomène est amplifié. En général, les avants «dégustent» un peu plus que les trois-quarts. Cela vient surtout de la «texture» de la pelouse, qui est plus âpre et rugueuse qu’un gazon naturel.»

De fait, les Tarnais seront très attentifs à la récupération de leurs joueurs après le match, d’autant plus qu’ils n’auront que six jours de repos avant de remettre le couvert (match contre Bordeaux-Bègles à Castres le 7 septembre). Pour axer leur travail, les préparateurs physiques ne pourront pas se baser sur les données GPS de déplacement des joueurs, les appareils ne captant pas le signal satellite à travers le toit de la salle. Ou quand la modernité tue la modernité !

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