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Stade français : Déjà sous pression

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Après la gifle reçue à Lyon, le club de la capitale se retrouve déjà dans une situation délicate. Réaction exigée !

Le Stade français se serait probablement bien passé de cette étiquette. Certes, il n’y a eu qu’une seule journée de championnat, mais le club parisien, celui que son propriétaire Hans-Peter Wild veut voir s’afficher à la même hauteur que le Real Madrid ou le Bayern de Munich, est la lanterne rouge du Top 14. Anecdotique, nous direz-vous. Toutefois, encaisser 43 points sans être capable d’inscrire le moindre essai face à Lyon, ça pose forcément question. "Le premier match, c’est toujours un peu particulier, un peu angoissant, se défend l’entraîneur des avants Dewald Senekal. On ne savait pas où nous en étions. Il y a pas mal de remous dans le club, nous avons peut-être eu besoin d’un peu de temps pour digérer et pour se débarrasser de nos doutes. Il y a eu également beaucoup de changements dans l’effectif, beaucoup de changements dans le staff, dans le projet de jeu que nous essayons de mettre en place."

Les changements, justement, parlons-en. Dewald Senekal en est un, parmi d’autres. Son arrivée n’était pas franchement programmée. En témoigne l’acte d’achat de la maison acquise à Grenoble deux jours avant d’accepter la proposition d’Heyneke Meyer. "Ça, c’est vrai, ça s’est fait un peu à l’arrache, sourit l’ancien coach du FCG. Heyneke m’avait fait part de son intérêt pour travailler avec moi, mais j’étais engagé dans un projet. Et puis la descente en Pro D2 est arrivée et a finalement permis la tenue de discussion entre toutes les parties."

Senekal : «Mon père était un fan d’Heyneke (Meyer) quand il gagnait tous les titres avec les Bulls»

Pour celui qui a fait ses premières armes d’entraîneur à Bayonne il y a quatre ans, rejoindre le staff d’Heyneke Meyer ne pouvait pas se refuser. "C’est pour moi une opportunité incroyable, s’enthousiasme-t-il. Les gens ne se rendent pas compte en France, mais Afrique du Sud, Heyneke est une star. Mon père était un fan d’Heyneke quand il gagnait tous les titres avec les Bulls. Quant à Pieter (de Villiers, N.D.L.R.), quand j’étais plus jeune, je le regardais à la télévision briller avec l’équipe de France." Désormais, ils voguent ensemble sur la galère parisienne. Parce que si le projet brille de mille feux dans les "power point", sur le terrain, ça manque de concret.

Des joueurs ont déçu

Après seulement une journée de championnat, le club de la capitale se retrouve déjà sous pression. Une nouvelle gifle reçue à La Rochelle, ça ficherait mal, eut égard aux investissements pharaoniques réalisés ces derniers temps. Et ça, Dewald Senekal entend bien le faire comprendre aux joueurs. Après la défaite à Lyon, la déception a été forte quant au manque d’investissement de certains éléments présent sur la pelouse. Le début de semaine a été le théâtre de quelques recadrages. "Le rugby que nous souhaitons mettre en place réclame aux joueurs d’être généreux sur le déplacement avec ou sans le ballon, explique Senekal. L’état d’esprit est très important à ce niveau-là. On a donc tous été déçu sur cette performance dans le contenu et l’investissement." Et de tonner : "On ne doit pas attendre le premier match à domicile contre Bayonne pour réagir."

Un message exempt d’ambiguïté. Et l’ancien deuxième ligne de reconnaître avec lucidité : "Ce déplacement à La Rochelle, c’est déjà un match de remise en question pour nous."

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