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La vie sans les cadres

Par Midi Olympique
  • Seule éclaircie dans ce match, l’ailier Jacob Stockdale a signé un doublé en une mi-temps au Pays de Galles.
    Seule éclaircie dans ce match, l’ailier Jacob Stockdale a signé un doublé en une mi-temps au Pays de Galles. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Gallois et Irlandais se sont affrontés dans un match sans une grande partie des cadres. L’occasion pour Schmidt et Gatland de parfaire le groupe de 31 pour le japon. Il fut pourtant difficile de tirer des véritables enseignements des deux côtés…

Malgré l’alléchante affiche et un Principality bien garni, ce match ne restera pas gravé dans l’histoire du rugby entre Gallois et Irlandais. Joe Schmidt et Warren Gatland avaient à cœur d’avoir des certitudes sur leur groupe pour le Mondial au Japon sans les cadres habituels sur le terrain. Mais entre deux soupirs, les deux coachs, les visages toujours fermés, restaient pensifs quant à la prestation de leur formation durant une première période à deux vitesses. Fautes de mains à foison (10 en-avant pour l’Irlande contre 3 pour le pays de Galles), turnovers en pagaille, passes de balle approximatives, on a connu le Poireau et le Trèfle plus verdoyants. La seule lumière venait alors, seulement du côté Irlandais et de son ailier de l’Ulster, Jacob Stockdale. Ce dernier, auteur d’un doublé en 40 minutes suite à un festival d’Andrey Conway et à un opportunisme à toute épreuve, a su tirer son épingle du jeu. La seconde période aura vu des Irlandais retrouver plus de liant dans leur jeu, de sérénité en défense et de patience lors des temps faibles. Côté Gallois, si le retour des vestiaires fut plus compliqué, l’heure de jeu a vu des Diables rouges mettre à nouveau la main sur le ballon. Jusqu’à gratter chaque minute, un peu plus son retard et jeter le doute dans les têtes irlandaises. Mais les absences étaient trop nombreuses pour faire plier une Irlande en quête de rachat.

Les indispensables brillent par leur absence

Sans le papa temporisateur et combatif Alun Wyn Jones, sans les dynamiteurs North et Jonathan Davies ou encore les patrons de la première ligne Owens ou Francis dans les rangs gallois, la marche était trop haute. Les coéquipiers de Sexton (absent pour le match) pouvaient quant à eux compter sur les forces sûres comme O’Mahony, impérial en défense, Aki tranchant au centre du terrain, Stockdale inarrêtable ou encore Henderson au four et au moulin.

Des deux côtés, le manque de repères a lourdement impacté un match haché, difficilement rythmé par de trop rares envolées. Dans une poule relevée avec l’Australie et les Fidji, le pays de Galles doit pouvoir compter sur 31 soldats et pas seulement 23.

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