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Stade français : les roses rient jaune

Par Midi Olympique
  • Top 14 - Jules Plisson consolé par Lionel Mapoe (Stade français) Top 14 - Jules Plisson consolé par Lionel Mapoe (Stade français)
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Passé à une transformation près du match nul, le Stade français s’est tout de même rassuré face à La Rochelle.

Après le néant vient l’espoir. Pas sûr que les Stadistes se satisferont d’une bonne formule à l’heure où le bilan après deux matches indique un seul petit point, une 12e place et 71 points encaissés en deux rencontres. C’est pourtant la positive attitude qui prédominait dans les rangs parisiens après cette défaite jugée "encourageante" par l’entraîneur adjoint Pieter de Villiers. "Les joueurs ont montré beaucoup d’envie. On a rectifié un certain nombre de choses qui ne se sont pas bien passées la semaine dernière. Malgré un passage à vide en deuxième période, on est bien revenus et on a même terminé avec plus de fraîcheur. Il y a beaucoup de positif à tirer de ce match." Parmi les motifs de satisfaction, le staff pourra retenir la belle partie des jeunes, l’ancien Grenoblois Loïc Godener en tête. Le 3e ligne s’est démêlé dans les rucks, récupérant des ballons précieux. "C’est un match encourageant avec beaucoup de jeunes. […] Il ne faut pas s’affoler. On a joué contre deux très belles équipes avec un effectif touché par les absences et les blessures. On peut bâtir notre saison sur ce match et repartir avec un peu de confiance." Face à des Rochelais plus marqués sur le visage et dans les paroles, les Parisiens jouent eux la carte du verre à moitié plein.

On est pourtant encore loin d’une équipe qui se veut dès cette année retrouver les sommets mais nuançons quand même en rappelant que les Stadistes viennent de se déplacer chez deux des derniers demi-finalistes du Top 14. Pas une mince affaire. La réception du promu bayonnais le week-end prochain apparaît comme plus abordable sur le papier, bien que piégeux comme le soulignait Loïc Godener. "On a un match déjà décisif à domicile face à Bayonne qui a encore fait un très bon match. On doit travailler car il y a encore beaucoup trop d’erreurs, on perd des ballons et en défense, ils nous ont fait mal."

Jules Plisson n’est pas le bouc émissaire

"Je pense que ça ne tient pas qu’à cette pénalité. Certes, c’est dommage de la louper mais Jules a fait une très bonne rentrée. Ça peut arriver à tout le monde, il y avait un peu de vent. " Pieter de Villiers est dans son rôle pour protéger son ouvreur. Devenu contre son gré le meilleur ami des supporters rochelais après cette dernière transformation ratée, le Français de 28 ans ne s’est pourtant pas caché. Réagissant au micro de Canal +, le demi d’ouverture remplaçant, loin dans la hiérarchie des ouvreurs si l’on prend les deux premières rencontres, a assumé sa part de responsabilité. Il est même allé plus loin en adressant un message d’excuse sur les réseaux sociaux à l’encontre de ses coéquipiers et des supporters. Sans doute un peu exagéré. Car comme l’a très bien rappelé De Villiers, la défaite des Stadistes ne s’explique pas qu’un un coup de pied vendangé. Ce fait de jeu est certes déplorable, mais en laissant les Rochelais contrôler le jeu entre la 20e et la 65e minute, il résultait déjà d’un petit miracle de n’avoir que 14 points de retard à 10 minutes du terme. Les Parisiens sont donc repartis de La Rochelle avec plus de certitudes, c’est indéniable mais également avec une frustration difficile à cacher. Le fameux sourire forcé.

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