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Victoire de Vannes face à Oyonnax : Ils ne l’ont pas volé !

Par Rugbyrama
  • Christopher Hilsenbeck sera l'auteur de 14 points durant la rencontre
    Christopher Hilsenbeck sera l'auteur de 14 points durant la rencontre Sanchez / Icon Sport - Sanchez / Icon Sport
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Vannes fait tomber le leader Oyonnax à domicile (13-6). Dans un match marqué par la sortie où le capitaine vannetais Dan Tuohy au bout de huit secondes de jeu sur blessure. 

Le fait du match : 

À défaut de « fait de match », c’est davantage « un fait de jeu » qui a eu une influence directe sur le match. Après seulement huit secondes de jeu, sur le coup d’envoi des joueurs de l’Ain, le capitaine vannetais Dan Tuohy à la réception du ballon est chargé par un joueur d’Oyonnax alors qu’il est encore en l’air. L’irlandais tombe violemment sur le sol. Arrêt de jeu, intervention du médecin, puis des sapeurs pompiers. Immobilisé et coquillé, Dan Tuohy est mis sur brancard et dirigé vers le centre hospitalier de Vannes pour y subir des examens complémentaires. Pour le club, ce dernier qui aura manqué l’intégralité de la rencontre sera également de facto absent pour la venue de Mont de Marsan pour protocole commotion.

L’action du match :

C’est à l’évidence l’essai de Kevin Bly en tout début de rencontre. Plus que la conclusion, c’est bien dans sa conception qu’il faut voir la réussite vannetaise sur ce coup là. Alors que l’équipe s’était montrée laborieuse dans son jeu au large à Carcassonne, peu inspirée à Biarritz, le collectif a montré sur cette seule action qu’il n’avait rien perdu de son rugby. Pilet à la relance, un relais avec Bonnefond et une offrande à Bly en bout de ligne. Du bel ouvrage ciselé main pour le seul essai vannetais.

Le résumé :

Le leader Oyonnax, fort de ses deux premiers larges succès au score (à 50 points chacun) est venu s’échouer sur la côte bretonne et ses récifs. Les vannetais se savaient sous pression d’une première victoire très attendue à domicile. Pas de droit à l’erreur et à l’échec. Ce qui explique mieux une entame de bon aloi, avec une occupation rationnelle des espaces et un premier essai de Bly en bout de ligne à la conclusion d’un très joli mouvement collectif au large. Et jusqu’à la pause, le RCV s’est appliqué à jouer un rugby de bonne facture, face à une bien belle machine Oyonassienne, mais coupable de plusieurs petites fautes qui ont gangréné le score. 10-3, 13-3, mais 13-6 à la pause. Rien n’était fait tout restait à faire.

La seconde période fut moins fertile en émotions. Sans changer son fusil d’épaule le RCV s’est engagé dans une épreuve de force qu’il n’a ni perdu, ni gagné véritablement. Hilsenbeck en veine et Le Bail ont alors assuré le score sur de nouvelles pénalités, malgré deux essais de Lassalle (58e) et de Gélédan (70e). Vannes signait son premier succès de la saison, s’était réconcilié avec son rugby et avait régalé la galerie, même si la fin de match fut parfois douloureuse et stressante à vivre.

L’homme du match :

Ambrose Curtis une nouvelle fois a été l’un des éléments détonnants du RC Vannes. Toujours bien placé, ne rechignant jamais à des taches défensives obscures mais terriblement efficace, ce dernier a aussi été souvent à la relance, aussi bien au pied qu’à la main. Dans un rôle de 3/4 centre qui ne lui convient pas forcement, puisque c’est d’abord sa pointe de vitesse à l’aile qu’il sait faire valoir, le néo-zélandais a marqué de son empreinte cette rencontre.

 

Les meilleurs : 

RC Vannes : Curtis, Bolénaivalu, Bly, Bazin, Picault. 

Oyonnax : Ensor, Ursache, Taieb, Callandret.

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