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Afrique du Sud : des ailes d’enfer

  • Cheslin Kolbe (Afrique du Sud) s'est illustré contre le japon avec son compatriote Makazole Mapimpi.
    Cheslin Kolbe (Afrique du Sud) s'est illustré contre le japon avec son compatriote Makazole Mapimpi. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Supérieurs dans tous les compartiments, les springboks n’ont laissé aucune chance au japon. Avant le mondial, ils ont envoyé un nouveau message à la concurrence. Les ailiers makazole mapimpi et cheslin kolbe ont dynamité la défense nippone avec un triplé et un doublé

Pas d’Aphiwe Dyantyi ? Pas de problème. En l’absence de l’ailier des Lions de Johannesburg (25 ans, 13 sélections, 6 essais)- écarté des 31 parce que déclaré positif le 30 août dernier après un contrôle antidopage lors d’un stage d’entraînement national à trois substances interdites la méthandrosténolone, la méthyltestostérone, des stéroïdes, et un agent anabolisant le ligandrol - Rassie Erasmus sait qu’il peut compter sur d’autres ressources et d’autres talents offensifs. À Kugayama, en banlieue nord de Tokyo, le sélectionneur springbok a pu se satisfaire de ce qu’il a vu. De la précision dans les lancements, une défense alerte, et un opportunisme de tous les instants, l’Afrique du Sud avait un compte à régler avec le Japon, quatre ans après sa défaite historique en match de poule du Mondial britannique (32-34). « La dernière fois que nous avons joué contre le Japon, ils en ont fait un film. Cette fois-ci, nous veillerons à ce qu’il n’y ait pas de suite » avait lancé en conférence de presse d’avant-match Rassie Erasmus. Il n’aura fallu qu’une première séquence dans les 22 mètres des Brave Blossoms pour se rendre compte de toute la dangerosité que représenteront les ailes sud-africaines au Mondial nippon.

Kolbe allume la mèche, Mapimpi s’embrase

L’ailier de poche du Stade toulousain Cheslin Kolbe se signalait sur cette première incursion par un essai en bout de ligne (0-7), effaçant d’un crochet intérieur le demi d’ouverture Tamura et inscrivant son quatrième essai en dix sélections. Lancés, les Springboks se nourrissaient des erreurs japonaises comme sur le coup de pied de dégagement de ce même Tamura qui offrait un essai sur un plateau à Makazole Mapimpi (0-14). Sur son aile gauche, le plus massif (1, 87 m, 90 kg) - il rend seize centimètres et dix kilos à Kolbe - joueur des Sharks aura fait parler ses qualités de finisseur et de vitesse. À la demi-heure de jeu sur une mêlée dévastatrice de son huit de devant qui emportait tout sur son passage, il allait marquer sans opposition (0-19). Une réalisation, synonyme de doublé et d’un septième essai en huit sélections, rien que ça.

Durant le deuxième acte, le Japon, brouillon au possible et malmené en conquête et dans le domaine de la puissance physique, essayait de se refaire la cerise. Mais les chandelles d’Handré Pollard mettaient en avant les faiblesses du triangle arrière de Jamie Joseph. Mapimpi, décidément inarrêtable inscrivait un triplé à la 52e (0-27), profitant d’une couverture hasardeuse de l’arrière Tupou, peu à son avantage. La défense sud-africaine, particulièrement mise à contribution - 214 plaquages effectués dont 191 offensifs contre 97 pour le Japon - aura aussi permis de faire la différence comme sur l’interception de Kolbe à la 72e pour un essai de presque 90 mètres (7-34). Un avertissement pour les adversaires de Siya Kolisi et de ses partenaires. Cette équipe ne se fait peut-être pas des passes à foison - 68 seulement face au Japon - mais il lui en faut peu pour se montrer dangereuse et mordante.

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