Petites histoires d'une installation

  • Demba Bamba (France) à son arrivée au Japon
    Demba Bamba (France) à son arrivée au Japon Patrick Derewiany / Midi Olympique
Publié le Mis à jour
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Les Bleus ont atterri dimanche soir à Tokyo (18h09 heure locale) avant de prendre un bus pour rejoindre Fujiyoshida, leur camp de base avant la Coupe du monde. Récit en anecdotes.

Un vol calme, une arrivée pluvieuse

Annoncé typhon Faxai, annoncé depuis plusieurs jours sur le Japon, a retardé l'arrivée des Australiens de 24h, aps de problème pour les Bleus. « Un vol calme » confie même un membre du staff, content de voir que l'avion des Bleus avait devancé de quelques heures l'arrivée de l'apocalypse. Car ensuite, l'affaire s'est compliquée : des trombes d'eau et des vents à plus de 160km/h. A leur arrivée à leur hôtel, à Fujiyoshida (2h au sud de Tokyo), les Bleus ont tout de même pu prendre la mesure d'un typhon. Des trombes d'eau s'abattaient sur la ville.

Un accueil chaleureux, une réponse froide

Plus d'une demi-heure avant l'arrivée des Bleus, le personnel de l'hôtel était déjà en place sur le parvis, pour les accueillir. Haie d'honneur, drapeaux français, polos XV de France et quelques élus locaux qui avaient fait le déplacement, pour l'occasion. Chef de la délégation, Jacques Brunel est sorti le premier et s'est vu remettre un bouquet de fleurs. Ses joueurs ont ensuite pénétré en fil indienne dans l'hôtel. A leur passage, des applaudissements et pour chacun d'entre eux, des « bonjours » ou « bienvenue » (en Français) venus du personnel. Auxquels les joueurs furent rares à répondre, préférant regarder fixement droit devant eux. Dommage et triste. Répondre à minima, d'un sourire ou d'une politesse, à l'accueil chaleureux des Japonais n'aurait pas fait désordre. C'eut été même tout le contraire.

Guirado, Camara et Le Roux en chambres individuelles

Si les membres du staff profiteront tous d'une chambre individuelle pour cette première étape, seuls trois joueurs peuvent en dire autant. Il s'agit du capitaine Guilhem Guirado, comme de coutume. Mais aussi de Yacouba Camara et Bernard Le Roux. Pour le reste, on notera des associations « clubs » fortes, notamment les axes Clermontois et Toulousains. Lopez avec Iturria, Médard avec Ntamack, Chat avec Lauret, Dupont avec Guitoune ou Vahaamahina avec Raka.

Les Bleus sans cuisinier attitré

Installés au Japon pour six semaines au moins, avec cinq hôtels différents à leur programme (Fujiyoshida, Tokyo, Fukuoka, Kumamoto, Yokohama), les Bleus ont-il embarqués dans leurs valises un cuisinier pour gérer l'alimentation tout au long de leur périple ? Pas du tout. Logeant dans des hôtels de haut standing, où travaillent souvent des cuisiniers européens, les Bleus se sont contentés de transmettre à chaque étape les menus souhaités, confectionnés avec leur nutritionniste.

3,8 tonnes de matériel

Les joueurs du XV de France ont voyagé léger. Une grosse valise chacun, rien de plus banal. La logistique entourant leur venue au Japon est en revanche autrement plus lourde. Pour les entraînements et tous les alentours, ce sont au total 3,8 tonnes de matériel qui avaient été acheminées dix jours en amont.

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