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Racing 92 : Sans défense

Par Arnaud Beurdeley
  • Brice Dulin et les Racingmen auront tout tenté pour enrayer la machine toulousaine.
    Brice Dulin et les Racingmen auront tout tenté pour enrayer la machine toulousaine. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Si le Racing 92 s’est incliné face au Stade toulousain, il le doit à de trop nombreux plaquages ratés. Explications.

Les plaquages ratés, ça va finir par l’agacer, Laurent Travers. Souvenez-vous. Le directeur du rugby du Racing 92 s’était déjà montré passablement irrité à l’issue de la première journée de Top 14, synonyme de défaite à domicile face à l’Aviron bayonnais (17-24). Ce jour-là, l’ailier basque Djibril Camara avait initié le premier essai de l’Aviron en "cassant" trois plaquages. Globalement, la performance défensive ciel et blanche avait souffert d’un trop grand nombre de plaquages ratés. Bis repetita la semaine suivante face à Castres. Sans dommage. Mais avant la rencontre face au Stade toulousain, Simon Zebo avait alerté : "Les plaquages manqués sont des problèmes individuels et les joueurs concernés doivent faire du travail en extra pour régler cela. Dimanche, nous aurons la plus forte opposition possible, chez le champion de France, et nous devons impérativement faire mieux dans ce domaine si on veut se donner des chances de gagner." Visiblement, le message n’est pas passé. Les maux racingmen se sont affichés en version XXL. L’exemple le plus symptomatique, c’est ce plaquage raté de Teddy Thomas sur Arthur Bonneval (23e). à l’instant où ce dernier allait franchir la ligne d’essai adverse, l’ailier du Racing 92, après une course folle pour revenir sur l’attaquant toulousain, parvenait à le reprendre mais son geste manquait cruellement de maîtrise. Non seulement, il laissait s’échapper Bonneval pour inscrire le deuxième essai de son équipe, mais il écopait d’un carton jaune logique pour plaquage haut… La double peine. Las, d’autres actions ont illustré les difficultés du club francilien dans ce secteur. Plus tôt dans la rencontre, si l’ailier international argentin Juan Imhoff a été contraint de commettre un en-avant volontaire, synonyme pour lui aussi de carton jaune et d’essai de pénalité (6e), c’est parce qu’au départ de l’action - une touche jouée rapidement par les Stadistes - trois plaquages avaient été manqués sur la relance de Pita Ahki.

Forcément, ça va donc vraiment l’agacer, Laurent Travers. Et pour cause. Malgré ce problème récurrent en défense, malgré une indiscipline constante (deux cartons jaunes), malgré trois pénalités (assez faciles) ratées, malgré quelques fautes grossières comme ces joueurs partants devant le botteur sur un renvoi (24e), son équipe est toujours restée dans le match, notamment en se nourrissant des gourmandises toulousaines. Parce que, s’il y a bien un secteur dans lequel les hommes de Jacky Lorenzetti n’ont pas pêché, c’est celui du réalisme. Un essai sur interception de Juan Imhoff (31e), un autre de Teddy Thomas sur un "turn-over" merveilleusement exploité (64e), les Racingmen ont poussé l’opportunisme à son paroxysme. Et c’est à ça qu’ils doivent ce précieux point de bonus défensif glané en terre toulousaine.

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