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Usés, les Bleus sont en quête de rebond physique

Par Léo Faure
  • les Bleus vers un programme plus léger
    les Bleus vers un programme plus léger Icon Sport - Icon Sport
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La fatigue accumulée par le décalage horaire et les trois mois de préparation physique pèse encore sur les organismes des Bleus. Désormais, leur charge de travail devrait se réduire pour arriver plein de fraîcheur pour affronter l'Argentine.

Cinq jours après leur atterrissage au Japon, les Bleus n'en ont pas encore fini avec le décalage horaire et ses affres. « J'ai encore un peu de mal à trouver mon équilibre de sommeil, racontait Louis Picamoles à ce propos, mercredi. Il y a encore plusieurs réveils dans la nuit. Ce qui me rassure, c'est que je ne suis pas le seul. Certains ont très vite récupéré, dorment très bien mais d'autres, comme moi, sont encore en décalage ». Arhtur Iturria fait parie de ces « autres » qui, comme Picamoles, n'ont pas encore rattrapé leur retard de sommeil. « Question repos, ce n'est pas encore ça. Avec le décalage horaire, tout le monde ne fait pas encore de bonnes nuits ». Sur ce point, tout devrait être rentré dans l'ordre pour ce week-end, lundi au plus tard. « C'était l'intérêt d'arriver tôt au Japon. On pourra attaquer la semaine de l'Argentine à fond ! »

Il restera alors l'autre fatigue, purement physique, due aux trois mois de préparation intensive que se sont infligés les Bleus. « Depuis le 25 juin, je leur ai beaucoup tapé dessus et ils n'ont pas râlé, ils ont tout donné, reconnaît Thibault Giroud, le préparateur physique des Bleus, dans un long entretien accordé à Midi Olympique ce vendredi. Avec le programme que je leur avais concocté, j'avais vraiment peur qu'il y ait un blocage venant des joueurs. Au contraire, ils s'y sont filé comme des fous. Je leur tire un coup de chapeau ».

 

Vers un programme allégé

Les choses devraient désormais s'apaiser. L'opposition de vendredi matin, face aux Japonais de Yamaha Jubilo, marquait le dernier test grandeur nature pour l'équipe de France. Mais aussi le point de bascule vers un programme d'entraînement allégé. « J'en parlais justement avec Thibault (Giroud). Il nous dit qu'on va bientôt avoir un rebond physique. Mais il est quand, ce rebond ? (rires) On l'attend. Pour l'instant, c'est encore assez dur physiquement. On a beaucoup couru, beaucoup bossé. Même depuis qu'on est arrivé au Japon, il n'y a pas encore eu de jour de repos. » Qu'Arhtur Iturria se rassure, cela devrait bientôt arriver. C'est justement son préparateur physique, Thibault Giroud, qui le confirme : « L'intensité des entraînements va doucement se réduire. Leur volume va, lui, beaucoup se réduire. L'idée est d'arriver plein de fraîcheur pour le premier match. C'est physique, bien sûr, mais pas seulement. En réduisant les volumes d'entraînement, on veut que les joueurs aient la dalle, qu'ils aient envie de jouer au ballon. » On ne demande que ça !

 

Par Léo FAURE, au Japon

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