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Agen, le défi du petit rugby

  • Face à Pau, Johann Sadie et les Agenais avaient misé sur la défense. Contre les Héraultais, ils devront focaliser sur une conquête forte et avant tout conserver le ballon. Photo Icon Sport
    Face à Pau, Johann Sadie et les Agenais avaient misé sur la défense. Contre les Héraultais, ils devront focaliser sur une conquête forte et avant tout conserver le ballon. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Pour éviter de subir la surpuissance des Montpelliérains, Agen devra user de toute sa science technique. Et rectifier le tir sur plusieurs aspects encore défaillants en ce début de saison.

Ce n’est pas un constat pour discréditer les Agenais. Au contraire, les principaux concernés sont déjà conscients de ce qui les attend ce dimanche. «On a joué Montpellier en amical et on sait qu’ils ont un très gros pack», reconnaît Romain Briatte, cocapitaine du SUA. Les Montpelliérains ont en effet un goût prononcé pour le défi physique, probable héritage de la patte Vern Cotter. Alors face aux monstres de puissance que sont Jacques du Plessis, Paul Willemse ou Timoci Nagusa, il faudra redoubler d’efforts et surtout contrer cette puissance par des procédés plus habiles.

Contre Pau, les hommes de Christophe Laussucq s’étaient principalement employés à défendre. Ce qui pourrait s’avérer fatal face aux assauts héraultais. La semaine de travail des Agenais s’est donc axée sur ce point. «Déjà, il faut éviter de trop laisser le ballon, martèle Rémi Vaquin, l’entraîneur des avants. Si on craque à Pau, c’est parce que nous n’avons pas la possession et que nous lâchons le ballon trop facilement.» Une analyse partagée par le troisième ligne : «Un bon résultat passera avant tout par une bonne conservation. Il faut une vraie possession pour gagner des matchs.» Le taux de possession de 35 % à Pau résonne en effet comme une carence. En cause, les nombreuses pertes de balle au contact. «Il faut savoir garder le ballon, jouer et je dirais même, jouer le jeu qui nous ressemble, résume le technicien. On l’a vu avec les quelques occasions exploitables qui se sont transformées en essais.»

Vaquin : «On sait être très généreux»

Mais pour limiter les temps de jeu adverses, la bonne volonté des Lot-et-Garonnais ne sera pas suffisante. Elle ne l’était déjà pas au stade du Hameau, malgré un très fort pourcentage de plaquages réussis (90 % en première mi-temps). Alors le moyen de contrer le MHR sera peut-être plus technique. Face à des joueurs de passer les bras ? «On devra monter fort et bloquer les bras parce qu’ils rentrent beaucoup dans la défense pour réaliser des passes après-contact», répond Romain Briatte. Et toujours en phase défensive, une des clés reposera sur l’efficacité des "contreurs" dans le jeu au sol. «On a perdu deux ou trois bons gratteurs qui sont malheureusement partis, poursuit-il. Personnellement je n’en suis pas un mais certains savent mieux le faire que d’autres. Puis, pour contester les rucks il faut des plaquages offensifs, c’est ce qui importe.» Un point sur lequel Rémi Vaquin est plutôt satisfait jusque-là : «On sait être très généreux. Les joueurs ont mis de beaux plaquages à Pau par exemple.»

Sur ce dernier match justement, de bonne facture malgré le résultat négatif, l’ancien international à 7 tire d’autres enseignements sur l’état d’esprit. Il demeure résolument optimiste. «Le plus important, maintenant, c’est de croire en nous. Il faut que l’on ose se lâcher car le potentiel de chaque joueur est bien présent. Et cet aspect déclenchera le reste. Avec le staff, nous en sommes persuadés.»

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