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Racing : Qui est "Tito" ?

  • Joaquin Diaz Bonilla
    Joaquin Diaz Bonilla Icon Sport - Steve Haag
Publié le Mis à jour
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En quelques minutes à Toulouse dimanche dernier, Joaquin Diaz Bonilla a déjà affiché de belles dispositions. Découverte.

En cette période de Coupe du monde, il porte donc bien une tunique ciel et blanc. Seulement Joaquim Diaz Bonilla, international argentin arrivé le 30 août dernier au Plessis-Robinson en raison de la blessure de François Trinh-Duc survenue lors d’un match amical face à Brive, n’enfilera pas le 21 septembre prochain la "camiseta" des Pumas pour défier le XV de France au Japon, le sélectionneur Mario Ledesma ayant préféré retenir Nicolas Sanchez et le Castrais Benjamin Urdapilleta. «Ça a été la décision la plus difficile à prendre», a confié l’ancien talonneur de Clermont à l’instant de justifier ses choix. Ce dernier a fait polémique en Argentine. Des voix se sont élevées pour s’indigner. Qu’importe. L’ouvreur des Jaguares, finaliste du dernier Super Rugby, n’a pas tardé à rebondir.

«De grandes qualités d’attaquant»

«C’est un grand défi mais je préfère ça aux challenges faciles, explique l’intéressé. Je vais l’aborder de la meilleure manière en donnant mon maximum pour apporter quelque chose au Racing»

À trente ans, faute de pouvoir découvrir le Japon avec les Pumas, l’Argentin vit donc sa première expérience en Europe. Une aubaine pour lui. «Je veux continuer à grandir et m’améliorer en tant que joueur de rugby, jure-t-il. Évidemment, je souhaite jouer au maximum et aider l’équipe à avoir de bons résultats.» «Le Racing, c’est vraiment sa première expérience professionnelle avec un niveau de rémunération qu’il n’a jamais connu en Argentine, explique son ancien entraîneur chez les Jaguares Gonzalo Quesada. Évidemment, il était professionnel avec les Jaguares, mais de toute façon, il l’est dans son comportement, dans sa façon de travailler, depuis toujours.»

 L’ancien coach du Stade français, champion de France en 2015 avec le club de la capitale, le connaît bien. Et pour cause. "Tito", son surnom depuis son plus jeune âge, est un enfant de l’Hindu Club, situé dans la banlieue chic de Buenos Aires. Le même que celui où a grandi Quesada. Durant son enfance, le petit Diaz Bonilla se rend chaque dimanche au stade pour voir jouer celui qui deviendra son entraîneur l’an dernier aux Jaguares. «Depuis tout jeune, il a toujours joué au poste de demi d’ouverture, explique encore Quesada. Il a été formé dans la culture du jeu d’Hindu portée sur l’attaque, le mouvement, la prise d’initiative, la prise de risque. C’est un joueur qui a de grandes qualités d’attaquant. Il a vraiment toutes les qualités techniques pour jouer près de la défense, pour mettre en danger le premier rideau défensif adverse et créer de l’incertitude. Il a également un jeu au pied très précis, très long. Ensuite, il a progressé en défense. Et même s’il a longtemps été irrégulier dans ses tirs au but, l’an passé, il y a du mieux.» Tant et si bien qu’à l’annonce du départ de son joueur, Quesada s’est fendu d’un SMS à Laurent Travers, exempt de toute ambiguïté. "Bonne pioche", était-il écrit. Dimanche à Toulon, Diaz Bonilla sera encore remplaçant pour défier Toulon au stade Mayol. «Trop tôt pour le faire débuter», a jugé Laurent Travers. Mais ça ne saurait tarder…

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