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Huget : enfin zen ?

  • Yoann Huget (France) lors d'un entraînement des Bleus au Japon
    Yoann Huget (France) lors d'un entraînement des Bleus au Japon Patrick Derewiany / Midi Olympique
Publié le Mis à jour
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L’ailier toulousain vit une histoire chaotique avec la Coupe du monde. Est-ce enfin la bonne ?

Il a bien cru être maudit. Quand Yoann Huget est arrivé au CNR de Marcoussis début juillet pour commencer la préparation, avec un tendon d’Achille enflammé, l’ailier toulousain a dû le penser. Une douleur récurrente qui avait souvent contraint le staff technique de son club à lui offrir quelque temps de récupération pendant la saison dernière. Mais le très beau parcours du Stade toulousain, avec le Bouclier de Brennus à la clé, ne lui a jamais permis de récupérer totalement. Alors, il n’y avait pas d’autres choix que de lever le pied alors que le groupe France attaquait la préparation à la Coupe du monde.

Après son éviction au dernier moment en 2011 en raison d’une suspension pour trois « No Shows » au contrôle antidopage et une grave blessure au genou dès le premier match de l’édition 2015, Yoann Huget a donc bien cru manquer encore une fois le Mondial : « C’était un peu long, mais on a pris le temps de se soigner parce que c’était une longue saison. Le staff médical a fait du bon boulot parce que ce n’était pas gagné non plus. Des douleurs comme au tendon d’Achille, il n’y a que le repos qui peut les soigner. Il n’y avait pas trop le choix. À la fin de la saison je ne pouvais plus poser le pied donc c’était difficile d’imaginer une issue favorable. » Jusqu’au stage à Valence début août, il n’a pu qu’observer ses partenaires en ayant la sensation que le train partait de nouveau sans lui : « On a fait les soins et on a réussi. Le staff a été compréhensif. J’ai eu peur de louper la Coupe du monde. J’appelais ma femme tous les jours elle me disait : « Ce n’est pas possible, pas encore ! » C’était peut-être une malédiction. En tout cas, c’était la vérité en début de prépa. J’ai pris mon mal en patience et j’ai été le plus sérieux possible. »

Une peur bien réelle puisqu’il était en tribune lors des deux premiers matchs de préparation face à l’Ecosse. Pour bien imaginer ses craintes, il faut se souvenir de ses larmes au moment des hymnes au Stade de France avant d’affronter l’Italie. Malgré l’émotion, il n’a pas manqué cette seule chance pour décrocher une place dans l’avion pour le Japon. Auteur d’un doublé, il a aussi peut-être gagné sa place sur le terrain pour affronter l’Argentine d’autant plus que la prestation d’Alivereti Raka n’avait rassuré personne une semaine plus tôt à Edimbourg. Les deux hommes sont donc en balance pour débuter la Coupe du monde face à l’Argentine. Il espère pouvoir enfin ouvrir un chapitre heureux avec cette compétition qui se limite à 55 minutes de jeu face à l’Italie de Jacques Brunel, avant une rupture des ligaments du genou. Ce dernier a maintenant les cartes en main pour lui permettre enfin d’évacuer la malédiction qui poursuit l’ailier toulousain.

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