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Le pari jeune du RC Vannes

Par Didier Le Pallec
Publié le
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Le RCV a réussi son pari d’un premier quarteron de rencontres. Neuf points dont deux victoires à domicile et un point hors de sa base : contrat rempli.

Récemment, Jean-Noël Spitzer avait noté le poids des douze joueurs sur le flanc - "le maximum que l’on puisse accepter" - dans un championnat long, épuisant, gros consommateur d’énergie. Aussi, le patron vannetais n’avait d’autre alternative que d’intégrer une jeunesse flamboyante qui ne demandait rien d’autre que d’avoir sa chance. Là encore, pari gagné. En effet, le club breton a totalement réussi son recrutement. Pas moins de neuf joueurs sur la feuille de match contre Mont-de-Marsan affichaient moins de 25 ans.

Wandrille Picault et Quentin Pilet, respectivement 25 et 26 balais, faisaient figure d’exception. Trois d’entre eux (le troisième ligne Picault, le pilier Neparidze et l’ailier Fartass) avaient déjà, la saison dernière, eu l’occasion d’exprimer leur talent. D’autres cette saison sont venus se greffer au groupe des "Marie-Louise" bretons, notamment Muarua (23 ans) et Bazin (23 ans) au sein d’une troisième ligne totalement inédite.

En deuxième ligne, l’international allemand Marks (23 ans) a démontré que le RCV ne s’était pas trompé en le faisant venir dans le Morbihan. Ce qui valait encore pour Juniver (22 ans) à l’arrière et Hutteau (21 ans) au poste de demi de mêlée. Tout ceci a mis en exergue la richesse d’une effectif qui va prochainement grossir de joueurs encore en phase de réathlétisation et qui vont profiter de la semaine de "trêve" pour espérer être déclarés bon pour le service.

Le champ des possibles

Jean-Noël Spitzer n’a pas trouvé "de point faible sur ce match" mais a vu son équipe "bien en place, sans que ce groupe soit éblouissant, faute d’une plus grande explosivité". Au delà de ce constat, le boss a rendu hommage à l’influence de cette jeunesse triomphante sur le jeu. "Les blessures ont fait que certains joueurs, que je n’envisageais pas incorporer aussi vite, se sont montrés. Cela nous permet de densifier notre effectif." Et d’élargir la palette et le champ des possibles.

Wandrille Picault, qui a fait son trou dans ce groupe, est sans doute l’exemple type de cette génération spontanée. Les absents ont été remplacés par l’énorme envie de ce qui sont mieux que des remplaçants. "Ce match, il fallait le gagner face à une équipe dense et solide sur ses fondamentaux. Nous avons gagné le combat des conquêtes". Mais à terme, l’élargissement du groupe posera sans doute problème aux patrons qui n’auront que trop l’embarras du choix… Mais abondance de biens ne nuit pas forcement.

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