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Lopez : le contrat de confiance

  • Camille Lopez (France) lors d'un entraînement des Bleus au Japon
    Camille Lopez (France) lors d'un entraînement des Bleus au Japon Patrick Derewiany / Midi Olympique
Publié le Mis à jour
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Titularisé lors des deux premières matchs préparatoires avant de laisser la place à Ntamack, le Clermontois devrait garder l’avantage.

Le cas de Lopez, initialement, semblait assez limpide. Titulaire à l’ouverture pour le premier match de préparation face à l’Ecosse, le 17 août à Nice, le Clermontois était reconduit à Murrayfield, une semaine plus tard. Le numéro 10 des Bleus pour la Coupe du monde ? Ce n’est pas si simple. Plusieurs faits sont venus semer le trouble.

À Nice, tout d’abord, son animation offensive avait été intéressante, mettant sur orbite une ligne de trois-quarts qui avait largement dominé sa vis-à-vis écossaise. En revanche, Lopez héritait ce jour-là du rôle de buteur qu’il ne tient que rarement en club. Et le bilan dans cet exercice se révélait mitigé. Un caillou dans la chaussure de l’enfant de Mauléon et des Bleus, tant les candidats au rôle de buteur sont rares parmi les prétendants à une place de titulaire pour l’Argentine.

Deuxième problème : lors de la dernière rencontre de préparation, c’est Romain Ntamack qui était lancé à son tour face à l’Italie. Le Toulousain livrait une belle copie offensive mais, surtout, il trouvait une bien meilleure réussite dans l’exercice des tirs au but. Suffisant pour faire basculer la hiérarchie et s’adjuger le numéro 10 face à l’Argentine ? Selon nos informations, il n’en sera rien.

Ce jeudi, lors de l’annonce de sa composition d’équipe, Jacques Brnunel devrait égrainer le nom de Lopez à l’ouverture. Un contrat de confiance pour un joueur au parcours chaotique en Bleu. Titulaire en début du Tournoi des 6 Nations 2018, le Clermontois avait fait les frais de la déroute en Angleterre et s’était fait griller la politesse par Ntamack, déjà. À cela s’ajoutait le point de tension en Italie, en fin de Tournoi, où Lopez n’avait pas apprécié que son sélectionneur ne le fasse entrer en jeu que quatre secondes. Un agacement qu’il avait difficilement masqué. Joueur de caractère, garçon charmant mais entier et spontané, il s’en est depuis expliqué avec Jacques Brunel. Pour retrouver un statut d’ouvreur du XV de France où, malgré 24 sélections, il n‘a jamais été véritablement installé.

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