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Soyaux force 13

Par Enzo Diaz
  • Sébastien Laulhé (Soyaux-Angoulême) contre Colomiers
    Sébastien Laulhé (Soyaux-Angoulême) contre Colomiers Icon Sport - Manuel Blondeau
Publié le
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Comme à Montauban, le SA XV a su remonter jusqu'à 13 points de retard pour renverser la vapeur. Voilà les Charentais encore invaincus ! 

Il faut croire qu’Adrien Buononato aime venir à Colomiers en début de saison. L’an dernier, à pareille époque, ses Oyonnaxiens avaient joué un bien mauvais tour aux pensionnaires de Michel-Bendichou. Une victoire sur le fil (18-19) lors de la 3e journée, le 31 août 2018. Plus d’un an après, l’entraîneur a troqué le rouge et le noir de l’Ain pour le violet et blanc de Charente et pour l’heure, il n’est pas perdant. Soyaux-Angoulême s’est encore sortie une belle épine du pied et il faut aussi croire que ce groupe aime compter jusqu’à treize points de débours. C’était déjà le cas à Sapiac pour la 2e journée lorsqu’à la demi-heure, Montauban menait 13-0. Cette fois-ci, à Colomiers, plus tardivement, à la 61e, Soyaux perdait 22-9. Pas de quoi perturber la troupe charentaise qui a su faire le dos rond en infériorité numérique et aussi changer son fusil d’épaule.

Patience et profondeur de banc

"Nous avons essayé de tenir un peu plus le ballon que sur les trois matchs précédents", assurait le deuxième ligne et capitaine Anthony Coletta, symbole aussi d’une certaine domination physique des Charentais à l’impact. "Nous avions repéré que Colomiers faisait des très grosses entames de mi-temps. On avait également identifié que lors des vingt dernières minutes ils péchaient un peu physiquement et prenaient pas mal de points", livrait quant à lui Adrien Buononato. Imperturbable, insubmersible, le SA XV eut le mérite "d’y croire patiemment et de mettre davantage de vitesse dans ses libérations". Dans ce sens, le travail de la défense, notamment chez les trois-quarts, conduite cette saison par Mirco Bergamasco, doit aussi être soulignée. "Nous avons pu nous appuyer sur une défense qui nous a permis de récupérer des ballons dangereux et de les renvoyer chez eux", expliquait Buononato. Même si Bergamasco reconnaissait que ce groupe, qui aime "jouer avec le feu, va devoir encore grandir. Nous avons vu que nous avions une troupe de guerriers et que tout le monde sait ce que veut dire le mot solidarité."

Soyaux-Angoulême a notamment pu compter sur un excellent Dorian Jones - vingt et un points pour sa première titularisation - et sur un banc qui a su amener une réelle plus-value dans le sillage des rentrées d’Adrien Ayestaran et Matthieu Ugalde. "On nous a dit d’amener du gaz", soulignait ce dernier, positionné en deuxième centre. "On insiste avec les joueurs pour leur dire que l’important n’est pas d’être titulaire mais d’être dans l’équipe et de tout donner. Nous laissons les ego de côté. Si on arrive à se créer cette culture, de se donner les uns pour les autres, on peut passer de bons moments", concluait en toute humilité Adrien Buononato, patron de la dernière équipe invaincue.

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