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Écosse : En quête de constance

  • Finn Russell, qui a déjà disputé un Mondial il y a quatre ans, veut mettre toute son expérience au service de son pays. Photos Icon Sport Finn Russell, qui a déjà disputé un Mondial il y a quatre ans, veut mettre toute son expérience au service de son pays. Photos Icon Sport
    Finn Russell, qui a déjà disputé un Mondial il y a quatre ans, veut mettre toute son expérience au service de son pays. Photos Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Diminués par le blessures lors du dernier Tournoi et irréguliers en matchs de préparation, les hommes de Townsend devront livrer une toute autre prestation face au leader mondial provisoire.

Les Écossais sont un peu dans la même situation que nos Bleus : eux non plus ne partent pas favoris pour leur premier match. Ils le disputeront face à l’Irlande, qui a récemment détrôné le pays du Galles au classement mondial. Un classement peut-être anecdotique aux yeux des Irlandais, à commencer par CJ Stander qui soufflait au moment de répondre à cette question : "Très honnêtement, je ne comprends pas comment fonctionne ce classement. Cela change tout le temps : une fois vous êtes en haut, le lendemain vous êtes en bas… pour moi ce n’est qu’un calcul fait par un ordinateur." Il n’en reste pas moins que les Écossais seront clairement outsiders. Pas franchement convaincants face aux Bleus en matchs de préparation, les coéquipiers de Greig Laidlaw ont ensuite remporté deux larges victoires contre la Géorgie (44-10 à Tbilissi puis 36-9 à Murrayfield). Des succès probants, certes, mais acquis face à une nation du Tier 2. Insuffisants donc pour avancer avec des certitudes au moment d’affronter la nation la plus dominante du moment, du moins selon le calcul de l’ordinateur de World Rugby…

Russell : "La vraie Écosse maintenant"

D’autant que les Écossais sortent d’un Tournoi raté, comme le regrettait l’ouvreur Finn Russell : "Nous y avons eu des hauts et des bas… Contre l’Italie, nous faisons une excellente première mi-temps avant d’encaisser trois essais. Et puis il y a eu ce match fou contre l’Angleterre où ce fut l’inverse : on remonte 31 points pour arracher le match nul à Twickenham (38-38). En fait, nous n’avons jamais fait un match plein." à leur décharge, les Écossais étaient privés de plusieurs cadres, tous blessés et aujourd’hui rétablis. Alors Russell veut faire une promesse : "Vous allez voir la vraie Écosse maintenant. C’est la plus grande scène planétaire, la Coupe du monde. Si nous ne sommes pas capables de vous montrer ce que l’on vaut vraiment, alors nous n’avons qu’à rentrer chez nous." Depuis son premier Mondial, il y a quatre ans, l’ouvreur du Racing a lui aussi pris une nouvelle dimension : "En 2015, j’étais encore tout jeune, je n’étais pro que depuis dix-huit mois… Aujourd’hui, j’aime me sentir comme l’un des leaders de cette équipe. Certains pensent que cela rajoute de la pression mais je m’en moque." S. V.

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