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Afrique du Sud : Touchés mais pas coulés

  • Siya Kolisi
    Siya Kolisi Sportsfile / Icon Sport - Sportsfile / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Malgré d’évidentes dispositions à contrarier la meilleure équipe du monde, les Springboks n’ont pas lancé leur compétition par un exploit.

Les Springboks savent mieux que personne que la moindre erreur commise face aux Néo-zélandais se paye cash. Ils en ont encore fait la douloureuse expérience, samedi à Yokohama. Après une entame tonitruante où ils étouffèrent l’armée noire, les hommes de Siya Kolisi ont eu le malheur de commettre des fautes. Oh ! pas tant que ça… Une pénalité facile manquée par Pollard qui aurait pu faire passer le score à 6-0 en tout début de rencontre et deux en-avant aussitôt transformés en essais par les Néo-zélandais : "On met une pénalité sur le poteau qui nous aurait permis de mener 6 à 0." Au lieu de ça, les Boks ont été menés 17-3. Ou comment, en une poignée de minutes, le chasseur s’est transformé en chassé. Et en équipe qui court après le score. "On revient à 17-13, on se retrouve dans leurs 22 mètres et nous sommes plusieurs fois à deux doigts de marquer un essai mais ils ont toujours fini par récupérer le ballon", pestait Erasmus qui n’hésitait toutefois pas à reconnaître la supériorité kiwi : "Ils ont gagné le match, on ne l’a pas perdu. Avec deux essais à un, ils ont clairement mérité leur victoire. Quand tu es pénalisé onze fois contre deux, il est clair que tu vas avoir du mal ; surtout quand c’est la Nouvelle-Zélande en face. Notre indiscipline a été le gros point noir."

Erasmus : "La qualification ? Je préfère penser à l’Italie"

Il apparaît désormais peu probable que l’Afrique du Sud termine à la première place de son groupe. Les Boks sont-ils pour autant sonnés ? "Non, nous ne sommes pas sonnés, balayait fermement le capitaine Kolisi. Ils ont su à chaque fois très bien lire notre jeu au pied. Et de notre côté, nous n’avons pas su exploiter nos occasions. Comme a dit le coach, à chaque fois qu’on attaquait, on finissait par faire une faute." A défaut de s’ouvrir une voie royale, les Boks vont donc devoir rester sur leurs gardes : "Bien sûr que nous allons rattraper notre retard. Comme nous l’avons fait dans ce match. Quand on tombe dans la poule de la Nouvelle-Zélande, les chances de finir invaincus sont minimes. Dans l’histoire de la Coupe du monde, jamais une équipe battue en phase de poule n’a été sacrée. Ce n’est pas grave, c’est le chemin que nous devons emprunter."

Celui-ci mènera les Springboks à Nagoya, samedi, pour leur deuxième match de poule. Avant d’affronter l’Italie et le Canada. Des adversaires faciles mais dont Erasmus préfère se méfier : "Je préfère penser à l’Italie avant d’évoquer une possible qualification car nous avons connu une grande déconvenue contre eux il y a quelques années (défaite 20-18, à Florence, N.D.L.R.)." Une défaite dont Du Toit, De Allende, Mtawarira et De Klerk doivent se souvenir puisqu’ils étaient tous titulaires…

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