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Du retard à l’allumage

  • Remi Tales (Mont-de-Marsan)
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Publié le Mis à jour
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C’est une affaire qui pour l’instant va cahin-caha. Et dire que les débuts du Stade montois, barragiste l’exercice précédent, demi-finaliste et finaliste il y a peu, seraient conformes à ce qu’espéraient ses supporters, ses joueurs, son staff et son président, serait mentir.

« Évidemment, nous ne sommes pas dans ce que l’on pouvait espérer mais il ne faut pas non plus jeter le bébé avec l’eau du bain. Il faut attendre un petit peu que les choses se remettent dans l’ordre », éclaire le président montois, Jean-Robert Cazeaux. Indisciplinés au possible - six jaunes et un rouge contre Carlos Muzzio qui sera absent jusqu’au 21 octobre, Maselino Paulino suspendu les quatre premières journées -  avec une infirmerie garnie (Innocente, De Nardi, Gouzou, Jacquelain et David blessés) et des joueurs sur le carreau pour toute la saison comme Joe Vakacegu, les Landais n’en mènent pas large.

Leur dernière prestation à Vannes fut poussive et frustrante (17-5). Avec trois défaites dans la besace, pour un seul succès arraché au forceps contre Carcassonne, quatre points et une place d’avant-dernier au classement, l’état-major landais et Jean-Robert Cazeaux se refusent pourtant à céder à tout alarmisme. Il est vrai qu’exception faite du départ tonitruant de la saison passée (16 points en quatre matchs), Mont-de-Marsan a plutôt habitué ces dernières années à une entame cahoteuse comme en 2015-2016 (6 points en quatre matchs, 11e au classement), et en 2013-2014 (6 points, 13e au classement). La nouvelle association entre David Auradou, désigné entraîneur principal cet été, et David Darricarrère en charge des trois-quarts n’est pour l’heure pas remise en question.

« Je me dis que l’entente aujourd’hui est parfaitement cohérente. Il n’y a pas de doutes à avoir là-dessus. Ce n’est pas cela qui est la cause des mauvais résultats, soutient Jean-Robert Cazeaux. La vérité c’est aussi que nous avons rajeuni notre effectif, et il faut que les jeunes joueurs prennent de la confiance. » Le principal problème tient pourtant dans le paramètre du temps. « Il faut être vigilant car personne chez nos concurrents ne nous attendra pour avancer. » Surtout que les prochaines échéances pourraient être cruciales. « Ce qui suit (réception de Grenoble et de Montauban, déplacements à Biarritz et Perpignan, N.D.L.R.) est énorme et il ne va pas falloir se regarder les godasses. Le prochain bloc va être décisif. Mais il ne faut pas qu’on perde le moral ni la confiance. Le projet que nous avons mis en place, il faut le construire et pas le détruire. » Sous peine de vivre une saison vraiment galère.

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