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Arnold face à une montagne

  • Le futur Toulousain Rory Arnold va affronter la légende galloise Alun-Wyn Jones pour la première fois de sa carrière. Photo Icon Sport
    Le futur Toulousain Rory Arnold va affronter la légende galloise Alun-Wyn Jones pour la première fois de sa carrière. Photo Icon Sport Bpi / Icon Sport - Bpi / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le futur Toulousain va, pour la première fois de sa carrière, affronter Alun-Wyn Jones le capitaine et légende vivante du XV du Poireau. Un vrai test pour cette valeur montante du rugby mondial.

On entend souvent qu’il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. En réalité, c’est faux : ce dimanche, deux montagnes vont bien se rencontrer au Tokyo Stadium à l’occasion de ce choc entre les Wallabies et le XV du Poireau : Rory Arnold va (enfin) croiser la route d’Alun-Wyn Jones. Une première dans la carrière du futur Toulousain, frère jumeau de Richie sacré champion de France avec le club haut-garonnais la saison passée puisque la seule fois où il a affronté le pays de Galles, Alun-Wyn Jones était absent : c’était le 5 novembre 2016 à Cardiff. Le brassard de capitaine était revenu au pilier Gethin Jenkins et, une fois de plus, l’Australie s’était imposée : 32-8, cinq essais à un.

Une dérouillée que n’aurait certainement pas apprécié Jones et à laquelle Arnold a participé activement en faisant la loi dans les rucks avec son coéquipier Adam Coleman.

Arnold : "Alun-Wyn Jones est au sommet de son art"

Mais si, sur la toise, Arnold dépasse son homologue gallois de dix bons centimètres (2,08 m contre 1,98 m), on ne peut pas en dire autant sur le plan de sa carrière. Du haut de ses 138 sélections (dont 9 avec les Lions britanniques en 2009 et 2017) et de ses quatre victoires dans le Tournoi (dont trois grand chelem) amassées en treize ans de carrière, le capitaine gallois de 34 ans force naturellement l’admiration de son futur adversaire australien : "De toute évidence, Alun est un deuxième ligne de classe mondiale. Il est au sommet de son art. Il sera pénible dimanche après-midi, c’est certain. Mais il a accompli tellement de choses dans sa carrière…", soufflait le géant des Wallabies qui, face à la légende Jones, fait figure de "jeunot".

Arrivé à haut niveau sur le tard (il a 29 ans), le deuxième ligne des Brumbies a acquis une réputation mondiale en l’espace des trois dernières saisons au cours desquelles il a accumulé 23 sélections. Devenu aujourd’hui un homme de base de Michael Cheika (au contraire de son coéquipier Coleman, il a résisté à l’émergence d’Izack Rodda) on peut aujourd’hui se poser cette question : le "rookie" qui découvre la Coupe du monde renversera-t-il la légende vivante qui compte seize rencontres sur la plus grande scène du monde ? Leur duel s’annonce palpitant. Et pas qu’en touche, domaine dans lequel les deux hommes excellent. Également dans les mauls, qui sera un secteur fondamental : "Alun annonce les touches mais c’est aussi lui qui commande les mauls des Gallois. Nous savons que dans ce secteur, nous allons devoir retrousser nos manches, même si nos ballons portés ont été plutôt efficaces face aux Fijdiens, qui possèdent un pack très dense. C’est bon pour la confiance du pack de commencer la compétition par une telle prestation sur les mauls." Les Wallabies ont annoncé la couleur : pour décrocher la première place du groupe D, ils sont prêts à jouer à l’européenne. Et Rory Arnold avec eux.

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