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L'Argentine toujours debout

Par Rugbyrama
  • Les Argentins lors de l'hymne contre la France
    Les Argentins lors de l'hymne contre la France Sportsfile / Icon Sport - Sportsfile / Icon Sport
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Bien que secoués de toutes parts et au bord d’une crise sans précédent, les Pumas ont juré de renverser la hiérarchie de cette poule. a commence aujourd’hui..

À l’aune d’affronter des Tonguiens jusqu’ici peu dangereux, les Argentins restent néanmoins sur dix défaites consécutives et, passé le dernier revers encaissé face aux Tricolores, les coéquipiers de Pablo Matera se sont lentement mais sûrement enfoncés dans une crise sans précédent. Au pays, l’ancien deuxième ligne des Pumas Patricio Albacete s’est semble-t-il reconverti en langue de vipère et, dans le quotidien La Nacion, ne perd pas une occasion de piétiner l’équipe à laquelle il a si longtemps appartenu, reprochant notamment à Mario Ledesma, le sélectionneur actuel, d’avoir laissé Juan Imhoff, Facundo Isa, Ramiro Herrera et Santiago Cordero au pays. En prenant le moins possible d’expatriés (dans le groupe, seuls Nicolas Sanchez et Benjamin Urdapilleta jouent aujourd’hui hors des frontières sud-américaines), Supermario ne fait pourtant que protéger un rugby professionnel argentin qui ne pourrait, en cas de nouvelle saignée, survivre dans le Rugby Championship face aux trois géants de l’hémisphère Sud.

Après avoir vivement critiqué le directeur de jeu du dernier France-Argentine (l ‘Australien Angus Gardner), le patron des Pumas, qui estimait alors avoir été arbitré comme "un petit pays", vient également de présenter des excuses publiques aux organisateurs de la compétition et aux rugbyphiles argentins lui ayant reproché, je cite, d’avoir "oublié les préceptes du rugby. Dans n’importe quel club argentin, les garçons apprennent que l’arbitre a toujours raison." Dès lors, l’ancien talonneur clermontois a profité de la traditionnelle conférence de presse du début de semaine pour mettre les choses au clair : "Je présente mes excuses à ceux que j’ai pu heurter. Il n’y a pas de complot à la Coupe du monde. Le contexte tendu de ce dernier match m’a simplement amené à dire ce que je ne devais pas dire, vu mon poste et les gens que je représente."

Lavanini : "Nous avons des tripes"

Secoués de toutes parts, les Argentins parviendront-ils à se remobiliser dans les jours à venir, soit tordre le cou au XV de la Rose et, in fine, se qualifier pour les quarts de finale ? Alors que n’importe quelle autre équipe du circuit n’aurait pu relever la tête après cette défaite inaugurale, les Pumas ont quant à eux sonné la révolte dès le coup de sifflet final du match de Tokyo. Là-bas, le géant Tomas Lavanini nous confiait : "Il est hors de question de baisser les bras. Les rugbymen argentins sont connus pour avoir des tripes et nous nous battrons donc comme des lions pour renverser la hiérarchie de cette poule." La remontée fantastique des Pumas, si elle se réalise dans les semaines à venir, passera d’abord par une victoire face aux Tonga ce vendredi. Derrière ça, les Argentins ont d’ores et déjà annoncé qu’ils avaient en tête la façon dont ils pourraient contrecarrer les plans de l’équipe d’Angleterre, notamment en conquête directe. S’ils y parvenaient, ce serait pour le rugby sud-américain une merveilleuse nouvelle. Pour le XV de France, dès lors contraint de jouer sa survie lors du dernier match de la poule face aux Anglais, ce serait en revanche un cadeau empoisonné, pour ne pas dire un aller simple en enfer...

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