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L’heure de Courbevoie ?

Par Guillaume Cyprien
Publié le
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Les résultats des deux premières journées ont déjà placé les joueurs de Courbevoie dans une forme de petite urgence. Saint-Denis et Sarcelles, leurs congénères de promus, ont fait la démonstration de leur compétitivité en gagnant à domicile des matchs abordables. Alors que la rencontre perdue chez eux contre Gennevilliers les avait déjà relégués en dessous de leurs vainqueurs dans la hiérarchie de ce groupe, leur défaite suivante à Beauvais a confirmé que ces deux équipes ne jouaient pas dans la même catégorie. On peut ajouter avant qu’elle ne survienne, la difficulté qu’ils auront à surprendre les leaders de Marcq-en-Barœul. Et on obtient le schéma d’une poule assez homogène dans sa compartimentation, dominée par deux puissants poussés au cul par quelques ambitieux, eux-mêmes talonnés par des formations assez semblables dans leur capacité d’action. Le résultat de ce mélange est connu à l’avance : la barre du maintien sera placée hautement. Dans ce groupe, la saison dernière, le Puc était descendu - avant d’être repêché administrativement - malgré 41 points inscrits. "Oui, mais il y avait aussi Arras, contre qui tout le monde avait gagné, tempère Thibaut Neumann, le nouveau responsable de Courbevoie. Le maintien se jouera plutôt vers les 35 points. On ne va pas se mettre une pression démesurée par rapport à ça pour jouer contre Sarcelles. Même si dans ce cas de figure de groupe homogène, il vaut mieux gagner les oppositions directes." Dit autrement et de façon plus abrupte : perdre une troisième fois de suite, et contre un semblable, à domicile qui plus est, en lui concédant huit points d’avance dès le départ, ferait un bien mauvais démarrage.

Deux équipes en recherche

Contrairement à Courbevoie, les promus sarcellois sont rentrés dans leur nouveau championnat en s’évaluant à des équipes de leur dimension. Et après le raté de Saint-Denis, ils ont battu le Puc. "Nous avons vu qu’en y mettant l’envie nécessaire, nous étions aptes à gagner nos rencontres, et même sans jouer formidablement bien", a commenté rassuré Stéphane Lastapis, l’ancien responsable de Ris-Orangis. Là-bas comme à Courbevoie, ou Thibaut Neumann a de nouveau remplacé Dominique Rose - il l’avait déjà remplacé à Suresnes quand le technicien en était parti après dix ans de service - des changements ont eu lieu dans les staffs techniques, et une relation doit être recréée sur la durée avec les joueurs. On se cherche de part et d’autre, et on doit faire aussi sans des absents emblématiques. À Sarcelles, le troisième ligne Kévin Goncalves s’est brisé les croisés lors du premier match, et sera absent neuf mois. À Courbevoie, le capitaine Victor Croze, blessé au cervicales lors de la finale de Fédérale 3 perdue contre Auch, n’est pas revenu. Alors que partout les nouvelles règles ont rendu flous les repères, laquelle de ces deux équipes, dans ce moment charnière, saura le mieux se passer de ses fers de lance ?

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