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Le Roux : Entre ses mains

  • Bernard Le Roux. Bernard Le Roux.
    Bernard Le Roux. Sportsfile / Icon Sport - Sportsfile / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Reconnu pour ses qualités athlétiques et son sens du devoir, le deuxième ligne du Racing 92 assure avoir travaillé son jeu ballon en main.

Il n’avait plus porté le maillot de l’équipe de France depuis la tournée en Nouvelle-Zélande depuis l’été 2018. La faute à des blessures successives. Bernard Le Roux, suspendu six matchs au mois de mai, a bien cru qu’il ne verrait jamais le Japon. Remplaçant face à l’Argentine, il sera titulaire pour la quatrième fois de sa carrière en deuxième ligne chez les Bleus face aux États-Unis. L’occasion pour lui de montrer qu’il peut avoir un rôle important dans cette aventure. Reste que si le Racingman est reconnu pour ses qualités athlétiques et son sens du devoir dans les tâches ingrates, il a souvent été pointé du doigt pour ses limites dans le jeu avec ballon, ce qui est fort préjudiciable au niveau international. Des lacunes qu’il est le premier à reconnaître : "Oui j’ai eu des critiques dans les médias mais aussi de la part de mes entraîneurs en club. C’était aussi le cas du staff de l’équipe de France précédent. Ce n’est pas le cas de Jacques qui est content de moi." Bernard Le Roux n’a pas tergiversé mais il a préféré se servir des critiques pour avancer : "Cela ne m’a pas touché. Je veux toujours m’améliorer donc quand quelqu’un me donne des conseils, j’écoute et je bosse pour progresser. D’ici la fin de ma carrière, je veux continuer de devenir un meilleur joueur. Il faut toujours essayer de faire un peu plus."

Davantage de lucidité

Conscient qu’il devait progresser ballon en main, et ce même si son repositionnement en deuxième ligne le contraint encore plus à batailler en mêlée et dans la guerre du sol, le Racingman a entamé depuis deux ans un gros travail pour progresser en dextérité : "Je me sens beaucoup mieux avec le ballon. J’ai énormément travaillé ça. Je veux essayer de participer plus offensivement car je suis conscient que ça manquait un peu à mon jeu avant. Je bosse énormément pour l’équipe dans les rucks pour avoir toujours avoir un ballon propre pour qu’il sorte vite à chaque fois. Mais je peux donner un peu plus ballon en main."

Bernard Le Roux compte sur l’intense préparation physique de l’été pour espérer conserver sa lucidité et faire plus de tâches sur le terrain : "Je manquais un peu de gaz en attaque." Il a essayé de rectifier le tir depuis deux ans. "C’est un travail de courses. Elles sont meilleures car j’ai plus de lucidité. Il me semble que j’ai déjà progressé la saison dernière au Racing. Je me sens un peu meilleur. C’est un travail d’accélération, de timing quand le numéro 9 touche le ballon. Il ne faut pas partir trop tôt, ni trop tard." Les ateliers mis en place par Laurent Labit avec des balles et ballons de différentes tailles et poids devaient aussi faire progresser la dextérité des joueurs. Bernard Le Roux espère que cela lui permettra de s’affirmer comme un deuxième ligne de classe mondiale pour accompagner Sébastien Vahaamahina dans la cage lors des prochaines échéances. Car, à côté de l’incontournable Clermontois, aucun joueur n’est encore parvenu à s’installer. N. A.

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