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Les revenants montois

Par Pierre Baylet
Publié le
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Grâce à une seconde période très aboutie, les Montois ont renversé une situation mal engagée et se donnent un grand bol d’air.

 un quart d’heure de la fin, on voyait mal comment les hommes de David Auradou et David Darricarrère allaient pouvoir renverser une situation très compromise. Ils avaient eu le ballon ces Montois, beaucoup ; ils avaient campé dans le camp adverse, longtemps ; et ils avaient déployé des trésors d’énergie pour bousculer leur adversaire. Mais malgré tous leurs efforts, ils n’y arrivaient pas, impuissants et punis par la froideur alpine, incarnée par le jeu au pied d’Enzo Selponi et de Gaëtan Germain et une efficacité clinique. Quatre intrusions dans le camp landais en première période pour deux pénalités, un drop-goal et un essai.

Et quand, à l’entame de la seconde période, les Jaune et Noir se sont rapprochés, une accélération iséroise a suffi à creuser un nouvel écart conséquent. Vraiment, on ne voyait pas comment les coéquipiers de Julien Tastet allaient s’en sortir.

Et puis le vent a tourné et la chance aussi, sous la forme de cette dernière pénalité manquée par Franck Pourteau qui aurait pu donner in extremis la victoire aux Grenoblois. Dans ce final haletant, deux essais magnifiques partis de loin ont permis aux Landais de se sortir une belle épine du pied.

Stratégie payante

Ce succès, aussi difficile qu’il fut à arracher, n’est tout de même pas le fruit du hasard. Car le recadrage stratégique à la pause a renversé, peu à peu, la situation. "Il fallait inverser le rapport de force et faire reculer leur défense qui nous a agressés en première période, expliquait David Darricarrère. En utilisant le jeu au pied de pression, nous les avons sortis de leur confort et ils ont commis des fautes dont nous avons su profiter, jusqu’au moment où le destin a basculé en notre faveur."

Dans ce nouveau schéma, le banc montois aura eu un rôle décisif. Mais c’est bien Christophe Loustalot, le demi de mêlée, qui a été le grand artisan de ce renversement de situation. Sa gestion au pied dans ce second acte a été tout simplement parfaite. Plusieurs sorties de camp très longues, des chandelles parfaitement exécutés derrière les regroupements pour mettre en difficulté l’arrière garde du FCG, une inlassable activité et un 100 % dans les tirs au but pour maintenir son équipe à flot, le basque a exécuté une partition sans aucune fausse note.

Soulagés, les Montois peuvent maintenant envisager leur prochain déplacement à Biarritz plus sereinement.

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